Prix du m3 de gaz en 2025 et conversion en kWh

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Une offre à prix fixe moins chère
Le prix du mètre cube de gaz moyen en France est de 1,1577 € en octobre 2025. Mais de fait, il dépend de la commune de consommation, de son usage et du contrat souscrit. La consommation réelle d'un mètre cube de gaz telle que comptabilisée par les compteurs varie en effet en fonction de facteurs techniques et géographiques, à savoir la composition du gaz, le lieu de consommation et la pression de livraison. Pour estimer la quantité de gaz réellement consommée par un foyer et permettre la facturation, un coefficient de conversion en kilowattheures doit être appliqué. Concrètement, l'opérateur applique la moyenne du coefficient observé au sein d'une ville. Au niveau national, le coefficient moyen est de 11,2 kWh/m³.
Prix du mètre cube de gaz en octobre 2025
En France, il n’existe plus de tarif réglementé de vente du gaz depuis 2023 ; la référence est désormais le « prix repère de vente du gaz naturel » (PRVG) publié chaque mois par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE). Pour octobre 2025, la grille nationale du prix repère s’établit à 1,1577 € par mètre cube TTC pour un ménage chauffé au gaz et à 1,5071 € par mètre cube TTC pour un usage cuisson/eau chaude, avec des abonnements annuels de 330,79 € (profil chauffage) et 134,14 € (profil cuisson/eau chaude).
Ce prix repère est obtenu par la conversion de kWh en m³, via un coefficient moyen réaliste de 11,2 kWh/m³, qui donne pour le chauffage 11,2 × 0,1034 €, hors abonnement.
Le prix repère du gaz sert d’étalon de marché : il n’est pas une offre commerciale, mais une estimation transparente des composantes de facture dans les conditions types définies par la CRE. Il permet de comparer les offres et de contrôler la cohérence de sa facture, mois par mois, au plus près des mouvements des marchés de gros, des coûts d’acheminement et de la fiscalité en vigueur.
Et l'offre de gaz la moins chère du marché est...
Retrouver son coefficient de conversion gaz
Le coefficient de conversion transforme les m³ relevés par son compteur de gaz en kWh facturés. Le mètre cube est utilisé sur le compteur de gaz, mais la facturation doit en effet avoir lieu en kilowattheures, d'où l'utilisation d'un coefficient de conversion, qui varie selon votre adresse.
Sur sa facture de gaz
Le coefficient de conversion figure sur chaque facture de gaz, en général dans le bloc « Détails de la consommation » ou au dos du document, à côté du calcul m³ → kWh. Ce nombre change potentiellement d’un relevé à l’autre, car la qualité du gaz (son pouvoir calorifique) peut légèrement varier selon l’origine des approvisionnements injectés sur le réseau pendant la période de consommation concernée.
En ligne
On peut obtenir à tout moment le coefficient applicable à sa commune, ainsi que la fourchette min/max locale via l’outil officiel mis à disposition par GRDF. La recherche se fait simplement par code postal et commune, et reflète les critères techniques réellement utilisés pour la facturation.
Convertisseur de m³ de gaz en kWh
Le calcul correspond à : kWh = m³ × coefficient. Puis pour connaître le coût en euros, il faut ensuite multiplier le nombre obtenu par le prix du kWh de son offre.
Calculette de conversion m3 de gaz en kWh et en euros
De
Vers
Prenons un exemple concret d'utilisation du convertisseur de m3 de gaz à kWh et euros : mon compteur de gaz affiche un index de 38 024 m³. Sur la dernière facture, l'index était de 37 966 m³. Ma consommation de gaz entre temps a donc été de 58 m³ de gaz. Selon le prix du gaz défini par la CRE pour ce mois-ci, le mètre cube de gaz coûtant 1,1577 €, une consommation de 58 m³ équivaut donc à autour de 67,15 €. Mais ce prix dépendra dans les faits de votre coefficient de conversion réel, et du prix du kilowattheure facturé pour chaque mois de consommation, sachant que le Gazpar permet une relève mensuelle précise et automatique.
A l'inverse, pour obtenir le volume de gaz consommé (en m³), il suffit de diviser le nombre de kWh par le coefficient de conversion :m³ = kWh / coefficient
Le prix du gaz naturel en France
Les facteurs affectant le coefficient de conversion
Le coefficient est une photographie physico-technique locale : il combine l’énergie contenue dans le gaz livré (pouvoir calorifique), la densité effective liée à l'altitude et la pression de livraison contractuelle. Ces paramètres sont pris en compte par le gestionnaire du réseau de distribution (GRDF) pour convertir les volumes mesurés en énergie facturable, et la valeur appliquée est une moyenne communale calculée sur la période considérée (entre deux relevés ou mensuellement avec Gazpar).
Il est nécessaire d'appliquer ce coefficient thermique car selon les facteurs qui sont pris en compte dans son calcul, il ne faut pas la même quantité de gaz pour obtenir une même quantité d'énergie utilisable. En d'autres termes, dans certaines communes il faut consommer plus de mètres cubes de gaz pour produire la même quantité d'énergie, il serait donc injuste de facturer les consommateurs sur la base du même prix au mètre cube, car ils n'en auraient pas tous tiré la même énergie.
La composition du gaz : B ou H
En France, deux familles de gaz naturel coexistent :
- Le gaz B pour « Bas pouvoir calorifique », riche en azote, est historiquement importé des Pays-Bas et consommé essentiellement dans le Nord. Son coefficient thermique moyen est de 10 kWh/m³.
- Le gaz H pour « Haut pouvoir calorifique », est issu de tous les autres gisements du monde comme les USA, la Norvège, l’Azerbaïdjan ou l’Algérie, et consommé sur tout le reste du territoire métropolitain français. Son coefficient thermique moyen est de 11,2 kWh/m³.
À conditions normalisées (0°C, 1 013,25 mbar), le PCS du gaz B se situe typiquement autour de 9,5 à 10,5 kWh/m³ quand le gaz H oscille plutôt entre 10,7 et 12,8 kWh/m³, d’où un coefficient de conversion plus faible en zone B et plus élevé en zone H à altitude identique. Concrètement, un même m³ délivre moins de kWh en zone B, ce qui explique les fourchettes usuelles observées au niveau de la mer : ~9,2 à 10,1 kWh/m³ en B contre ~10,3 à 12,4 kWh/m³ en H.
Au prix repère actuel, le prix du mètre cube s’établit donc en moyenne à 1,0337 € TTC pour un ménage chauffé au gaz B et 1,1577 € TTC pour un ménage chauffé au gaz H.
La France achève par ailleurs la conversion technique des réseaux B à H à l'horizon 2029 suite à l’arrêt programmé du gisement de Groningue (Pays-Bas), avec adaptation des appareils et accompagnement des usagers dans les départements concernés.
L'altitude du lieu de consommation
Plus on monte en altitude, plus la pression atmosphérique diminue, ce qui allège le gaz et réduit l’énergie contenue dans un mètre cube. C’est la physique des gaz parfaits appliquée à la distribution réelle : à 1 000 mètres d’altitude, on estime qu’un m³ contient environ 10% d’énergie en moins qu’au niveau de la mer, toutes choses égales par ailleurs (même composition, même pression de livraison). Cette décroissance se traduit par des fourchettes de coefficients plus basses au fur et à mesure que l’altitude augmente, aussi bien en zone B qu’en zone H. En zone H, à basse altitude (0–200 m), le coefficient est typiquement d'entre 10,3 et 12,4 kWh/m³, puis on observe des bandes successives d’environ 0,2–0,3 kWh/m³ plus basses à chaque palier de 200 m jusqu’au-delà de 1 000 m, reflet de la baisse de densité liée à l’altitude.
En pratique, un chalet situé à 1 200 mètres verra, pour un volume identique, un nombre de kWh facturés inférieur à celui d’un logement côtier, sans qu’il s’agisse d’une « perte » : le compteur mesure un volume, que le distributeur traduit en énergie utile via le coefficient adapté.
A noter toutefois que GRDF applique un coefficient moyen à chaque commune.
| Altitude |
Gaz B (Bas pouvoir calorifique) |
Gaz H (Haut pouvoir calorifique) |
|---|---|---|
| Moins de 200 m d'altitude | 9,2 - 10,2 kWh/ m3 | 10,3 - 12,4 kWh/ m3 |
| 200-400 m | 9,0 - 9,9 kWh/ m3 | 10,1 - 12,1 kWh/ m3 |
| 400 à 600 m | / | 9,9 - 11,8 kWh/ m3 |
| 600 à 800 m | 9,6 - 11,5 kWh/ m3 | |
| 800 à 1 000 m | 9,4 - 11,3 kWh/ m3 | |
| Plus de 1 000 m | 9,2 - 11,0 kWh/ m3 |
Un ménage chauffé au gaz H résidant à 100 mètres d'altitude payera son mètre cube autour de 1,1164 € TTC, alors qu'un ménage résidant à 100 mètres d'altitude payera son mètre cube de gaz autour de 0,9924 € TTC.
La pression de consommation
La pression de livraison fixée au point de livraison influe également sur la conversion : en basse pression résidentielle (typiquement 21 mbar en gaz H, 27 mbar en gaz B), le gaz est détendu pour les appareils domestiques, alors que des usages collectifs ou professionnels peuvent recevoir des pressions supérieures.
Cette réalité technique n’augmente pas « magiquement » votre consommation, mais elle conditionne la densité volumique locale prise en compte dans la formule de conversion, d’où des coefficients officiellement publiés par plage (min/max communal) et moyennés sur la période de facturation. Pour éviter les confusions, retenez l’essentiel : votre coefficient dépend d’abord du type de gaz livré (B/H), ensuite du duo altitude/pression défini à l’ouverture du contrat, et enfin des petites variations mensuelles de qualité de gaz observées sur le réseau.
| Ville | Département | Coefficient de conversion moyen |
|---|---|---|
| Bourg-en-Bresse | 01 - Ain | 10,96 kWh/m3 |
| Laon | 02 - Aisne | 10,08 kWh/m3 |
| Moulins | 03 - Allier | 10,91 kWh/m3 |
| Digne-les-Bains | 04 - Alpes de Haute-Provence | 10,64 kWh/m3 |
| Gap | 05 - Hautes-Alpes | 10,64 kWh/m3 |
| Nice | 06 - Alpes-Maritimes | 11,39 kWh/m3 |
| Privas | 07 - Ardèche | 11,04 kWh/m3 |
| Charleville-Mézières | 08 - Ardennes | 11,12 kWh/m3 |
| Foix | 09 - Ariège | 11,02 kWh/m3 |
| Troyes | 10 - Aube | 11,07 kWh/m3 |
| Carcassonne | 11 - Aude | 11,29 kWh/m3 |
| Rodez | 12 - Aveyron | 10,49 kWh/m3 |
| Marseille | 13 - Bouches-du-Rhône | 11,45 kWh/m3 |
| Caen | 14 - Calvados | 11,19 kWh/m3 |
| Aurillac | 15 - Cantal | 10,54 kWh/m3 |
| Angoulême | 16 - Charente | 11,27 kWh/m3 |
| La Rochelle | 17 - Charente-Maritime | 11,27 kWh/m3 |
| Bourges | 18 - Cher | 11,04 kWh/m3 |
| Tulle | 19 - Corrèze | 11,04 kWh/m3 |
| Dijon | 21 - Côte-d'Or | 10,97 kWh/m3 |
| St-Brieuc | 22 - Côtes d'Armor | 11,19 kWh/m3 |
| Guéret | 23 - Creuse | 10,75 kWh/m3 |
| Périgueux | 24 - Dordogne | 11,30 kWh/m3 |
| Besançon | 25 - Doubs | 10,92 kWh/m3 |
| Valence | 26 - Drôme | 11,24 kWh/m3 |
| Évreux | 27 - Eure | 11,08 kWh/m3 |
| Chartres | 28 - Eure-et-Loir | 11,15 kWh/m3 |
| Quimper | 29 - Finistère | 11,16 kWh/m3 |
| Nîmes | 30 - Gard | 11,36 kWh/m3 |
| Toulouse | 31 - Haute-Garonne | 11,29 kWh/m3 |
| Auch | 32 - Gers | 11,23 kWh/m3 |
| Bordeaux | 33 - Gironde | 11,49 kWh/m3 |
| Montpellier | 34 - Hérault | 11,39 kWh/m3 |
| Rennes | 35 - Ille-et-Vilaine | 11,18 kWh/m3 |
| Châteauroux | 36 - Indre | 11,20 kWh/m3 |
| Tours | 37 - Indre-et-Loire | 11,22 kWh/m3 |
| Grenoble | 38 - Isère | 11,25 kWh/m3 |
| Lons-le-Saunier | 39 - Jura | 10,97 kWh/m3 |
| Mont-de-Marsan | 40 - Landes | 11,16 kWh/m3 |
| Blois | 41 - Loir-et-Cher | 11,16 kWh/m3 |
| Saint-Étienne | 42 - Loire | 10,77 kWh/m3 |
| Le Puy-en-Velay | 43 - Haute-Loire | 10,53 kWh/m3 |
| Nantes | 44 - Loire-Atlantique | 11,21 kWh/m3 |
| Orléans | 45 - Loiret | 11,21 kWh/m3 |
| Cahors | 46 - Lot | 11,31 kWh/m3 |
| Agen | 47 - Lot-et-Garonne | 11,28 kWh/m3 |
| Mende | 48 - Lozère | 11,14 kWh/m3 |
| Angers | 49 - Maine-et-Loire | 11,20 kWh/m3 |
| Saint-Lô | 50 - Manche | 11,22 kWh/m3 |
| Châlons-en-Champagne | 51 - Marne | 10,99 kWh/m3 |
| Chaumont | 52 - Haute-Marne | 10,70 kWh/m3 |
| Laval | 53 - Mayenne | 11,21 kWh/m3 |
| Nancy | 54 - Meurthe-et-Moselle | 11,12 kWh/m3 |
| Bar-le-Duc | 55 - Meuse | 10,97 kWh/m3 |
| Vannes | 56 - Morbihan | 11,21 kWh/m3 |
| Metz | 57 - Moselle | 11,07 kWh/m3 |
| Nevers | 58 - Nièvre | 11,22 kWh/m3 |
| Lille | 59 - Nord | 10,00 kWh/m3 |
| Beauvais | 60 - Oise | 11,09 kWh/m3 |
| Alençon | 61 - Orne | 11,07 kWh/m3 |
| Arras | 62 - Pas-de-Calais | 9,88 kWh/m3 |
| Clermont-Ferrand | 63 - Puy-de-Dôme | 11,01 kWh/m3 |
| Pau | 64 - Pyrénées-Atlantiques | 11,06 kWh/m3 |
| Tarbes | 65 - Hautes-Pyrénées | 11,00 kWh/m3 |
| Perpignan | 66 - Pyrénées-Orientales | 11,20 kWh/m3 |
| Strasbourg | 67 - Bas-Rhin | Non communiqué |
| Colmar | 68 - Haut-Rhin | 11,35 kWh/m3 |
| Lyon | 69 - Rhône | 11,26 kWh/m3 |
| Vesoul | 70 - Haute-Saône | 10,66 kWh/m3 |
| Mâcon | 71 - Saône-et-Loire | 11,25 kWh/m3 |
| Le Mans | 72 - Sarthe | 11,15 kWh/m3 |
| Chambéry | 73 - Savoie | 11,00 kWh/m3 |
| Annecy | 74 - Haute-Savoie | 10,74 kWh/m3 |
| Paris | 75 - Paris | 11,16 kWh/m3 |
| Rouen | 76 - Seine-Maritime | 11,17 kWh/m3 |
| Melun | 77 - Seine-et-Marne | 11,13 kWh/m3 |
| Versailles | 78 - Yvelines | 11,17 kWh/m3 |
| Niort | 79 - Deux-Sèvres | 11,25 kWh/m3 |
| Amiens | 80 - Somme | 10,09 kWh/m3 |
| Albi | 81 - Tarn | 11,29 kWh/m3 |
| Montauban | 82 - Tarn-et-Garonne | 11,31 kWh/m3 |
| Toulon | 83 - Var | 11,42 kWh/m3 |
| Avignon | 84 - Vaucluse | 11,30 kWh/m3 |
| La Roche-sur-Yon | 85 - Vendée | 11,20 kWh/m3 |
| Poitiers | 86 - Vienne | 11,23 kWh/m3 |
| Limoges | 87 - Haute-Vienne | 10,94 kWh/m3 |
| Épinal | 88 - Vosges | 10,84 kWh/m3 |
| Auxerre | 89 - Yonne | 11,20 kWh/m3 |
| Belfort | 90 - Territoire-de-Belfort | 10,89 kWh/m3 |
| Évry | 91 - Essonne | 11,17 kWh/m3 |
| Nanterre | 92 - Hauts-de-Seine | 11,17 kWh/m3 |
| Bobigny | 93 - Seine-Saint-Denis | 11,16 kWh/m3 |
| Créteil | 94 - Val-de-Marne | 11,16 kWh/m3 |
| Pontoise | 95 - Val-d'Oise | 11,17 kWh/m3 |
Les facteurs affectant le prix final que l’on paye
Pour faire simple, votre facture additionne l'approvisionnement et la commercialisation du gaz, l’acheminement payé aux gestionnaires de réseaux (stockage & transport & distribution ATS/ATRT/ATRD, refacturés par le fournisseur) et la fiscalité (accise, TVA et surplus de pensions de retraites des anciennes industries gazières publiques).
Les trois bougent, mais pas au même rythme : les prix de gros (PEG) varient au jour-le-jour et irriguent le PRVG mensuel tout en impactant les coûts d'achat de gaz des fournisseurs, les tarifs de réseau sont revus par périodes et actualisations (ATRD7 : +6,1 % par exemple au 1er juillet 2025), et l’accise gaz évolue généralement chaque année elle aussi. Ces mouvements expliquent qu’une baisse des coûts d'approvisionnement sur les marchés ne se traduise pas toujours par une baisse de la facture.
Les évolutions passées et à venir du prix du gaz en France
Pour se démarquer, les fournisseurs ne peuvent jouer que sur leur stratégie d'approvisionnement en amont, et leurs marges côté frais de commercialisation en aval, le tout se retrouvant sur les prix d'abonnement et de kilowattheure facturés. Aussi peuvent-ils se distinguer par des choix différents d'applications de prix d'une ville à l'autre selon le choix de zone tarifaire et en fonction de l'usage qui est fait du gaz.
La zone tarifaire de sa commune
Historiquement, GDF a classé les communes en 6 zones tarifaires de gaz pour refléter les coûts d’acheminement jusqu’au client final. Cette maille technique, encore utilisée comme référence par la plupart des fournisseurs, sert à moduler le prix du kWh selon la distance et la complexité d’accès par rapport aux points d’entrée physique du gaz importé. Concrètement, entre une zone 1 et une zone 6, l’écart moyen du prix du kWh observé sur les grilles commerciales avoisine 7,20% à profil identique, avec des écarts réels allant d’environ 3% à 20% selon les fournisseurs.
Certains fournisseurs appliquent davantage de zones (jusqu'à 11), quand d'autres n'en appliquent qu'une seule.
La classe de consommation
Les classes Base/B0/B1/B2i (parfois agrégées en T1/T2 chez certains fournisseurs) structurent les grilles tarifaires pour coller aux profils d’usage. En-dessous d’environ 4 000 ou souvent 6 000 kWh/an (usage du gaz pour cuisson voire eau chaude seuls), on relève typiquement les classes Base ou B0, alors que les ménages chauffés au gaz basculent au-delà de ce seuil en B1 ou B2i.
Cette segmentation agit fortement sur le prix de l'abonnement (plus élevé pour les classes de chauffage) et aussi, chez une poignée de fournisseurs, sur le prix variable du kWh. Elle reflète la réalité technique des soutirages saisonniers, des débits et des coûts réseaux, et explique pourquoi deux ménages situés dans la même rue et chez le même fournisseurs mais avec des usages différents n’obtiennent pas le même coût au kWh sur leur facture.
Son contrat de gaz
In fine, au-delà même des questions physiques d'un côté, et de zones tarifaires et de classes de consommations que chaque fournisseur est de toute façon libre de moduler comme il souhaite, les fournisseurs pratiquent les prix qu'ils veulent, tant qu'ils reversent leurs parts dues aux opérateurs de réseaux et à l'État.
Chaque fournisseur de gaz est donc libre d'appliquer la grille tarifaire qu'il souhaite pour convaincre et facturer les clients.
Fournisseur avec le prix du m³ de gaz le moins cher en 2025
À l’échelle nationale, parler du « gaz le moins cher » n’a de sens que si l’on fixe toutes les variables : zone tarifaire, classe de consommation, altitude (donc coefficient), pression de livraison, structure d’offre (indexée PRVG ou fixe) et période exacte. Les baromètres indépendants comme le PRVG de la CRE sont utiles pour objectiver la comparaison, mais les prix réels varient d’un foyer à l’autre. Actuellement, le repère chauffage de 0,1034 €/kWh TTC converti avec 11,2 kWh/m³ mène à 1,1577 €/m³ hors abonnement ; une offre commerciale sera « moins chère » si, en zone et profil identiques, son équivalent €/kWh (ou €/m³ à coefficient local) est inférieur en tenant compte de l’abonnement.
Pour un profil standard
Pour un foyer chauffé au gaz H à basse altitude à Nantes, consommant 10882 kWh/an (classe B1), des écarts réels entre offres se jouent souvent à quelques dixièmes de centimes par m3 mais finissent par représenter des dizaines d’euros par an une fois l'abonnement intégré. Pour strictement la même énergie.
Avec à un abonnement de 330,84 € et un prix du m3 moyen de 1,02144 €, l'offre Spéciale Gaz du fournisseur TotalEnergies s'avère la plus intéressante pour ce profil de consommation. A titre de comparaison, l'offre Gaz Naturel 100% Biogaz Fixe du fournisseur Ekwateur est la plus chère du marché pour ce profil, avec un abonnement de 489,12 € et un prix du m3 moyen de 1,32048 €.
| Offre | Caractéristiques | Tarif | Score | Contact | |
|---|---|---|---|---|---|
SPÉCIALE GAZ
4,34 sur 5 -
223944 avis
|
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Budget annuel
1323 € Vous économisez 132 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 21/10/2025 |
EXTRA ECO GAZ
4,43 sur 5 -
11379 avis
|
|
Budget annuel
1395 € Vous économisez 61 € |
|
Souscrire en ligne | Vérifié le 03/10/2025 |
AVANTAGE GAZ 2 ANS
4,53 sur 5 -
37147 avis
|
|
Budget annuel
1395 € Vous économisez 60 € |
|
Vérifié le 01/10/2025 | |
ECO-CONSO GAZ
4,79 sur 5 -
27970 avis
|
|
Budget annuel
1397 € Vous économisez 58 € |
|
Souscrire en ligne | Vérifié le 06/10/2025 |
AVANTAGE GAZ OPTIMISÉ
4,53 sur 5 -
37147 avis
|
|
Budget annuel
1408 € Vous économisez 48 € |
|
Vérifié le 01/10/2025 |
Comparaison TTC pour une consommation domestique de 10882 kWh de gaz par an à Nantes. Économies / Surcoûts calculés par rapport au Prix Repère Gaz. Détails sur le Selectra Score.
Mais pour une autre ville et à un niveau de consommation différent, il est possible qu'un autre fournisseur arrive à tirer son épingle du jeu.
Pour soi : la réponse passe par l'usage d’un comparateur
Un comparateur intègre automatiquement votre zone tarifaire, votre classe de consommation pour donner directement le coût annuel en gaz toutes taxes comprises, sur la base des grilles tarifaires du mois en cours. Sans cet outillage, on compare des pommes et des poires : un prix au kWh attractif peut être neutralisé par un abonnement plus élevé, ou inversement. Un fournisseur peut aussi être attractif dans une ville et beaucoup moins dans une autre.
Notre dernier conseil est de se mettre un rappel pour aller vérifier une fois par an les prix figurant sur le marché, à l'aide d'un comparateur, pour s'assurer de toujours payer un bon prix par rapport à ce qui se fait sur le marché.
Prix en c€/kWh HT. Données tirées du comparateur Selectra sur l'ensemble des offres de gaz disponibles à la souscription.
