Consommation moyenne de gaz en France en 2025

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Parler de « consommation moyenne » de gaz suppose en premier lieu de distinguer l’échelle des ménages (kWh par foyer), les usages (chauffage, eau chaude sanitaire, cuisson) et l’échelle nationale (TWh/an). Côté foyers, elle est de 10882kWh/an pour les logements chauffés au gaz, avec de fortes variations selon la surface, l'isolation, la zone climatique et le nombre d’occupants. Côté pays, la consommation française de gaz a encore reculé en 2024 pour s'établir à 361 TWh PCS, notamment parce que les centrales électriques à gaz ont été moins sollicitées grâce au rebond du nucléaire et des renouvelables. Cette baisse s’inscrit dans une tendance structurelle engagée depuis la crise énergétique de 2021-2022.
Quelle est la consommation moyenne d’un ménage en gaz ?
La France compte 11 millions de logements raccordés au gaz naturel, et à peu près autant de volumes de gaz consommés différents d'un foyer à l'autre. Toutefois, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie), l'autorité publique indépendante encadrant les marchés français d’électricité et de gaz, établit des moyennes pour un foyer moyen, soit composé de 4 personnes et vivant dans un 90 mètres carrés plutôt bien isolé.
Selon l'usage du gaz dans le logement
Un ménage chauffé au gaz consomme en moyenne 10882 kilowattheures par an, ce qui représente environ 972 mètres cubes. D'après nos données internes, un mois de chauffage en hiver représente une consommation d'autour de 2176 kWh, soit 194 m3.
Quand le gaz ne sert qu’à l’eau chaude sanitaire et/ou à la cuisson, la consommation tombe mécaniquement, avec en moyenne 730 kWh/an pour un ménage limité à la cuisson (13 m3), et environ 3075 kWh/an pour un foyer utilisant le gaz uniquement pour l’eau chaude sanitaire (55 m3).
Le comptage des consommations de gaz
Le compteur de gaz enregistre le volume de gaz consommé en mètres cubes (m³). Cependant, la facturation et les comparaisons se font en kilowattheures (kWh), unité d’énergie correspondant à la chaleur réellement fournie par la combustion du gaz. Pour convertir le volume mesuré en énergie, on applique un coefficient de conversion, propre à chaque commune, qui tient compte du pouvoir calorifique du gaz et des conditions de pression. Ainsi, kWh = m³ × coefficient. Ce coefficient, généralement compris entre 10 et 12 et de 11,2 en moyenne, permet de traduire la quantité physique de gaz en quantité énergétique utile.
En fonction de la surface et de la composition du foyer
La surface et le nombre d’occupants structurent fortement la consommation totale.
- En repère pratique, le chauffage au gaz d’un logement se situe souvent autour de 70 à 120 kWh/m²/an (et 90 à 110 kWh/m²/an dans un habitat « moyen »), avec des écarts marqués selon l’isolation, la région climatique, la température de consigne et l’intermittence. Optimiser le chauffage reste le levier prioritaire de réduction de consommation.
- Pour l’eau chaude sanitaire, comptez en moyenne 1 200 kWh/an par occupant dans un usage courant (douches quotidiennes, ballon correctement réglé), valeur qui augmente avec le nombre et la durée des douches ou une température de ballon trop élevée, mais qui se réduit avec les consommations partagées pour les différents membres de la maison.
- Enfin, la cuisson au gaz pèse relativement peu dans le total, autour de 250 à 300 kWh/an par personne selon l’équipement (plaques, four) et les habitudes (fréquence de cuisson, temps de mijotage). Là aussi, la consommation par personne réduit fortement du fait qu'on cuisine à peu près aussi longtemps pour 2 que pour 5 par exemple.
Ainsi pour un appartement de 60 m², la consommation annuelle moyenne se trouve autour de 6 000 kWh pour 1 à 2 occupants, alors qu’une maison de 150 m² occupée par 4 personnes navigue plutôt vers 15 000 kWh/an, à climat et isolation « moyens ».
| Profil | Ordre de grandeur |
|---|---|
| Logement chauffé au gaz (profil moyen) | ≈ 11 000 - 12 000 kWh/an (soit ≈ 980 - 1 070 m³/an |
| Appartement 60 m² (1–2 occupants), tout gaz | ≈ 5 800 - 7 300 kWh/an (soit ≈ 520 - 650 m³/an) |
| Maison 150 m² (4 occupants), tout gaz | ≈ 15 800 kWh/an (soit ≈ 1 410 m³/an) |
| Logement non chauffé au gaz (ECS + cuisson) | ≈ 1 450 kWh/an par personne (soit ≈ 130 m³/an) |
| Chauffage seul 100 m² (selon isolation) | ≈ 9 000 – 12 500 kWh/an (soit ≈ 800 - 1 110 m³/an) |
Gardez toutefois en tête que l’isolation et le climat local font bouger l’aiguille bien plus que la surface seule : deux logements de 90 m² peuvent différer de plusieurs milliers de kWh/an si l’un est rénové et l’autre non, ou si l’un se situe en zone plus froide. Par exemple, la différence entre un logement très bien et très mal isolé peut donner des écarts de l’ordre de ± 3 000 kWh/an pour un logement de 80 – 100 m².
Les facteurs impactant la consommation réelle de gaz
La consommation de gaz d’un foyer en effet varie fortement d'un logement à l’autre selon plusieurs paramètres étroitement liés.
- La surface est le premier facteur : plus le logement est vaste, plus les besoins énergétiques augmentent pour chauffer les pièces.
- La qualité de l'isolation thermique et les éventuelles déperditions un peu partout dans la maison sont aussi un facteur clé.
- Le climat joue bien entendu pour beaucoup, puisqu'on a besoin de davantage se chauffer dans les régions froides que dans celles plus clémentes.
- Le nombre d'habitants entre également en ligne de compte, car chaque personne supplémentaire accroît les usages quotidiens en énergie. Les habitudes de chacun (économes, frileux, etc.) ou la présence de personnes plus fragiles (nourrisson, personnes âgées) impactent aussi nettement les consommations.
- Le type d’énergie utilisé pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la cuisine influence aussi directement la consommation.
- En outre, rappelons que la qualité intrinsèque des appareils de chauffe fera qu'une chaudière, un chauffe-eau ou une plaque de cuisson puissent consommer plus ou moins pour un même rendement.
Comment connaître sa consommation de gaz ?
Trois approches complémentaires s’offrent à vous. La première, la plus précise, consiste à consulter vos données réelles (journalières à mensuelles) dans votre espace client si votre compteur communicant Gazpar est posé : vous y verrez les m3/kWh affichés et leur variation selon la météo et vos usages. La seconde est la lecture attentive de votre facture, qui présente vos volumes en m³ et la conversion en kWh réalisée avec le coefficient propre à votre commune ; indispensable pour comparer des périodes et pour normaliser vos usages, ou bien en repérant la Consommation Annuelle de Référence (CAR) indiquée. Enfin, si vous n’avez pas encore d’historique, une calculatrice en ligne permet une première simulation en entrant surface, occupants, zone et usages, avant d’ajuster dès que vos premières factures arrivent.
Un kilowattheure (kWh) de gaz correspond à la quantité d’énergie nécessaire pour faire fonctionner un appareil à gaz pendant une heure avec une puissance de 1 kilowatt. Concrètement, cela peut correspondre à l’énergie utilisée pour chauffer un petit radiateur à gaz, un four à gaz ou une plaque de cuisson pendant 30 à 40 minutes à température moyenne. Pour l’eau chaude, 1 kWh permet de chauffer environ 15 litres d'eau à 60°C, soit l’équivalent d'une douche rapide.
En ligne
Avec un compteur communicant Gazpar, l’espace client en ligne de votre fournisseur ou d'une application tierce dédiée donne accès à un historique, avec un pas quotidien, hebdomadaire ou mensuel, et des vues en kWh en m³ ou en €. Vous pouvez aussi corréler vos consommations avec la température extérieure pour mesurer l’impact réel des vagues de froid ou de vos réglages de chauffage.
La granularité permise par le suivi des consommations de gaz en ligne facilite la détection de dérives (ballon d’ECS déréglé, chaudière qui cycle trop, température de consigne trop élevée), et l'évaluation chiffrée des gains après travaux ou la mise en place d'éco-gestes.
Sur sa facture
Votre facture de gaz reste le document légal de référence pour reconstituer une consommation annuelle cohérente. Vous y retrouvez les index (en m³), la période de relève, le coefficient de conversion m³→kWh spécifique à votre commune et le prix des consommations valorisé au tarif souscrit. En pratique, additionnez les m³ consommés entre deux relèves et appliquez le coefficient pour obtenir des kWh comparables d'une période à l'autre.
La facture de gaz montre également la Consommation Annuelle de Référence (CAR), qui indique la quantité de gaz que votre foyer consomme en moyenne sur une année, calculée à partir de vos relevés précédents. C'est donc un indicateur très précis de votre consommation sur les 12 derniers mois.
En faisant une estimation
En amont de la première facture, ou si cela fait moins d'un an que vous vivez dans votre logement, vous pouvez estimer votre consommation avec des outils qui demandent surface, nombre d’occupants, zone climatique et usages (chauffage, ECS, cuisson).
Comment savoir si je consomme trop de gaz et comment y remédier ?
La clé est de vous comparer à la « bonne » référence, puis d’agir sur les leviers les plus rentables. En parallèle, choisissez des actions ayant un réel impact : suivi quotidien, éco-gestes ciblés, offres de fourniture compétitives, et surtout travaux d’isolation (combles, murs, menuiseries) qui abaissent durablement les volumes de gaz que vous consommerez.
Sur son application de suivi conso
Exploitez l’historique quotidien de votre application de suivi des consommations pour repérer les dérives : une courbe qui ne retombe jamais la nuit peut signaler un ballon d’ECS trop chaud, une chaudière qui cycle ou un circulateur qui tourne sans besoin, avec à la clef des dizaines de mètres cubes consommés évitables.
Corrélez consommation et météo : comparez vos kWh les jours de chauffage en intégrant le paramètre de la température extérieure. Si, à météo inégale, vos kWh restent plus ou moins les mêmes, c’est souvent un mauvais réglage de la chaudière ou une absence de considération des occupants du logement pour baisser le thermostat ou éteindre carrément les radiateurs quand il n'y en a pas besoin.
Enfin, mesurez l’impact d’un nouvel éco-geste ou d'un changement d'habitude : baisse de 1 °C de consigne, programmation hebdomadaire, robinets thermostatiques, mousseurs pour douches, etc.
En se comparant à la moyenne
Commencez par situer votre profil par rapport aux différents repères que l'on vous donne : logement chauffé au gaz autour de 11 000 kWh/an, logement non chauffé au gaz à 1 450 kWh/an par personne (ECS + cuisson). Si vous êtes nettement au-dessus à climat comparable, suspectez l’isolation, les réglages de vos appareils de chauffe, le rendement de la chaudière et les usages d’ECS. De la même façon, si vous êtes à ces niveaux de consommation en étant seuls à la maison, c'est que vous consommez trop.
Côté budget, comparez-vous au prix de référence en France : le Prix Repère du Gaz (PRG) établi par la CRE. L'abonnement est de 11,18 € TTC par mois pour un usage cuisson/eau chaude et 27,57 € TTC pour un usage chauffage. Le kilowattheure est facturé 0,13464 €/kWh pour la cuisson/eau chaude et 0,10345 €/kWh pour le chauffage.
Un foyer chauffé au gaz consomme en moyenne 10882 kWh/an, pour une dépense d’environ 1457 €, soit 121,4 € par mois au PRG. En hiver, la consommation grimpe à près de 2176 kWh mensuels, représentant environ 291 €. Un logement non chauffé au gaz, mais l’utilisant pour l’eau chaude et la cuisson, consomme autour de 3075 kWh/an, soit une facture d’environ 548 € par an au PRG, représentant environ 110 € par mois.
Changer de fournisseur de gaz
Le changement de fournisseur n’altère ni la qualité du gaz ni le réseau (identiques pour tous), mais il joue sur le prix et les services. Les fournisseurs alternatifs continuent de gagner des parts de marché par rapport à Engie, signe d’une concurrence active sur les offres.
Pour la plupart des consommateurs, l'offre de gaz la moins chère du moment en France pour un foyer chauffé au gaz est Spéciale Gaz proposée par TotalEnergies, avec un abonnement mensuel de 27,57 € et un prix du kilowattheure de 0,0912 € pour un logement chauffé au gaz. Sur la base d’une consommation moyenne, cela représente une facture annuelle d’environ 1323 €, soit des mensualités autour de 110 €.
De même, l’offre la plus avantageuse pour un logement utilisant le gaz uniquement pour l’eau chaude sanitaire + cuisson est Spéciale Gaz de TotalEnergies, avec un abonnement de 11,18 € par mois et un prix du kilowattheure fixé à 0,1212 €. Pour une consommation annuelle moyenne, la dépense totale s’élève à environ 507 €, soit des mensualités estimées à 42 €.
| Offre | Caractéristiques | Tarif | Score | Contact | |
|---|---|---|---|---|---|
SPÉCIALE GAZ
4,34 sur 5 -
223960 avis
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Budget annuel
1323 € Vous économisez 133 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 21/10/2025 |
EXTRA ECO GAZ
4,43 sur 5 -
11438 avis
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Budget annuel
1395 € Vous économisez 62 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 03/10/2025 |
AVANTAGE GAZ 2 ANS
4,53 sur 5 -
37677 avis
|
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Budget annuel
1395 € Vous économisez 61 € |
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Vérifié le 01/10/2025 | |
ECO-CONSO GAZ
4,79 sur 5 -
28480 avis
|
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Budget annuel
1397 € Vous économisez 59 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 06/10/2025 |
AVANTAGE GAZ OPTIMISÉ
4,53 sur 5 -
37677 avis
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Budget annuel
1408 € Vous économisez 49 € |
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Vérifié le 01/10/2025 |
Comparaison TTC pour une consommation domestique de 10882 kWh de gaz par an à Nantes. Économies / Surcoûts calculés par rapport au Prix Repère Gaz. Détails sur le Selectra Score.
Isoler son logement
L’isolation thermique est le levier n°1 pour réduire durablement ses consommations : combles, murs, planchers, menuiseries. En pratique, c’est souvent par les combles que les pertes de chaleur sont les plus importantes : jusqu’à 30% des déperditions peuvent s’y produire si la toiture est mal isolée. L’isolation de ces zones, qu’elle soit réalisée par soufflage de laine minérale ou pose de panneaux, offre l’un des meilleurs retours sur investissement. Viennent ensuite les murs (20 à 25% des pertes), que l’on peut isoler par l'intérieur ou par l'extérieur selon la configuration du logement, puis les planchers bas et les menuiseries, souvent responsables de ponts thermiques et de courants d’air.
Une bonne isolation permet de réduire la consommation de chauffage de 30 à 60%, d'améliorer le confort thermique hiver comme été et de valoriser le bien. Les dispositifs d'aide cadrent une partie du coût, mais leur efficacité réelle dépend de la qualité des travaux et du ciblage des postes les plus déperditifs.
A défaut de pouvoir faire des travaux chez soi, il existe de nombreux gestes simples à adopter pour faire baisser sa consommation de gaz.
Se passer totalement du gaz
Si un système au gaz est plus rentable que la plupart des radiateurs électriques, il fait nettement moins bien qu'une pompe à chaleur. De la même façon pour l’eau chaude, le gaz revient à moins cher que l’électricité, mais est battu par les modèles thermodynamiques. Et pour la cuisson, le gaz reste généralement plus économe que l’électricité, sauf si on utilise du butane en bouteille, mais l'écart est faible et la qualité de la cuisson au gaz vaut bien ce léger surcoût.
Nous conseillons à tous les propriétaires de se passer de leur chaudière au gaz dès qu'ils le peuvent, puisque le retour sur investissement pour l'achat d'un appareil de chauffe basé sur une énergie renouvelable est garanti en quelques années.
Quelle est la consommation nationale de gaz en France
Depuis la crise énergétique de 2021–2022, la trajectoire de consommation de gaz dans le pays s'est globalement orientée à la baisse : sobriété durable, amélioration de l'efficacité, électrification des usages, recul de l'industrie hivers plus doux et, surtout, moindre appel aux centrales à gaz lorsque le nucléaire et l’éolien–solaire couvrent mieux la pointe.
Les chiffres clés
Au niveau macro, la France a consommé 361 TWh PCS de gaz en 2024, soit -5,5% par rapport à 2023, dans un contexte de moindre appel aux centrales à gaz grâce au redressement du nucléaire et à la progression des renouvelables. En 2023, la consommation corrigée du climat s’élevait à 393 TWh PCS, soit déjà environ -20% par rapport à 2019.
Parallèlement, les gaz renouvelables injectés dans le réseau continuent de progresser : 11,6 TWh en 2024 (contre 9,2 TWh en 2023). Ils pourraient couvrir le dixième de notre consommation au début de la prochaine décennie.
En France, la consommation de gaz se répartit majoritairement entre trois grands secteurs. Les bâtiments résidentiels et tertiaires en représentent environ 50%, dominés par le chauffage, dont les besoins diminuent progressivement grâce à la rénovation thermique, à la régulation et au développement d'alternatives comme les réseaux de chaleur, les pompes à chaleur ou les démarches de sobriété. L'industrie, avec une part de 25 à 30%, concentre ses usages sur les procédés thermiques énergivores (agroalimentaire, chimie, matériaux) et amorce une décarbonation graduelle fondée sur l’efficacité énergétique, l'électrification ciblée, la chaleur renouvelable et l’hydrogène bas-carbone. Enfin, la production d’électricité représente une part plus variable, de 10 à 20%, fortement dépendante de la disponibilité du nucléaire, de l'éolien, du solaire et des conditions hydrologiques : le gaz y joue un rôle d’appoint essentiel pour équilibrer le système lors des pointes hivernales.
La provenance
Depuis l’arrêt des flux russes par gazoduc vers l’UE, la France importe principalement son gaz via les gazoducs européens en provenance de la Norvège surtout, et sous forme de GNL par ses terminaux méthaniers qui reçoivent des bateaux méthaniers toutes les semaines. En 2024, nos parts d’importations étaient dominées par la Norvège (~ 40 %), devant les États-Unis (~ 21 %), la Russie (~ 18 % via GNL) et l’Algérie (~ 11 %). Malgré l’objectif européen de sortie du gaz russe d’ici 2027, du GNL russe transite encore par les ports français, même si sa traçabilité et son affectation exacte à la consommation domestique restent complexes (effets de transit et de rechargement).
À moyen terme, la montée en puissance des gaz renouvelables (biométhane injecté, pyrogazéification à venir) doit réduire l’intensité fossile du mix gazier national.
