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Netflix demande une révision de la chronologie des médias en septembre

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Rappel sur les changements de début d'année

La chronologie des médias inclut depuis peu les géants américains, parmi lesquels on retrouve Netflix et Disney+. Ces derniers seront soumis à un financement des productions audiovisuelles de la France.

Netflix

Parmi les géants, seul Netflix a accepté de signer la chronologie des médias. Disney quant à lui a refusé, car selon lui, "elle n'établit pas un cadre équitable entre les différents acteurs de l'écosystème audiovisuel".

Avant cette nouvelle chronologie des médias, les plateformes devaient attendre 36 mois après les sorties en salle pour pouvoir diffuser les films. Mais à ce jour, le délai est tombé à 17 mois pour les différentes plateformes et 15 pour Netflix.

Netflix demande une révision en 2022

Netflix avait déjà exprimé une volonté de révision, pour l'anniversaire de la chronologie des médias. La plateforme a fait savoir qu'elle souhaitait finalement avancer la date, pour la mettre dès le mois de septembre. Le directeur du développement de Netflix France, Damien Bernet, "cette chronologie ne peut pas tenir. Elle ne correspond pas aux usages. Le public a besoin d'avoir les contenus rapidement. Le fait de les mettre sur une étagère ou au frigo pendant 15 mois n'a aucun sens aujourd'hui. Et cela ne sert surtout pas les films. Tout ce que cela génère, c'est du piratage", a-t-il expliqué aux micros du Figaro. Selon lui, "il faudra renégocier dès le mois de septembre".

Une proposition de financement en conséquence

La demande majoritaire de Netflix concerne donc le temps d'attente pour la diffusion des programmes. Dans plusieurs pays, un film peut être proposé dès 45 jours après sa sortie en salle. De fait, le délai est bien inférieur à celui proposé par la France. Bien évidemment, en contrepartie, Netflix propose une participation supérieure pour les productions de films français.

Dans le cadre où Netflix ne propose pas de productions au grand écran, son but est d'avoir des films à diffuser rapidement, et non 15 mois plus tard. Productions pour salles obscures dans lesquelles il pourra injecter plus d'argent.

Netflix, un des plus gros consommateurs du trafic internet français

Chaque année, un rapport sur l'état d'internet est rendu. Selon le dernier, en 2021, "51 % du trafic vers les clients des principaux fournisseurs d'accès à internet en France provient de 5 fournisseurs : Netflix, Google, Akamai, Facebook et Amazon. Le constat ? Netflix pèse lourd dans la balance. La plateforme de vidéo à la demande, selon l'Arcep, a consommé près de 20 % du trafic internet français.

Même si la firme perdait des utilisateurs en début d'année, elle creuse l'écart avec ses concurrents. En effet, selon l'Arcep, YouTube prendrait un peu plus de 10 % contre 5 % pour Facebook et Amazon Prime.

Netflix

Les différents opérateurs français font pression sur les géants du streaming, dont Netflix

En effet, ces derniers sont concernés par leur empreinte carbone. De fait, ils voudraient limiter le poids des grands fournisseurs de contenu, comme Netflix, sur leurs réseaux mobiles. Il faut dire que près des deux tiers de la bande passante sont accaparés par ces géants. Cependant, la question sur la neutralité du net se pose.

La moyenne de la consommation des données sur les mobiles a explosé en un an (+12 %). D'après les opérateurs, il s'agit en grande partie de la boulimie du streaming. Ils sont donc unanimes sur les conséquences, un ajout perpétuel de nouvelles antennes. un investissement annuel de plus de 3 milliards d'euros pour absorber les flux vidéos.

En plus des investissements importants, il y a la question du climat. En effet, les opérateurs ont, dans leur défi de l'empreinte carbone, l'atteinte de la neutralité d'ici 2035 ou 2040. De fait, les opérateurs s'agacent et l'un d'eux glisse sur la table une question, "pourquoi les grandes plateformes ne feraient-elles rien en matière d'environnement ? Ils ont tous les outils pour modérer les flux vidéos". Ils estiment qu'il ne sert à rien d'envoyer des vidéos très haute définition, notamment la 4K, sur des écrans de téléphones. L'opérateur continue en expliquant qu'ils "ont des algorithmes très puissants pour occuper la bande passante au détriment de tous les autres. Quand il n'y a pas de congestion, c'est open bar".

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