Service gratuit JeChange

logo JeChange
Vous souhaitez changer d'opérateur mobile ?
Appelez gratuitement le 01 86 26 53 94, un conseiller JeChange vous aide à comparer les meilleurs forfaits mobile !

01 86 26 53 94

On vous rappelle ?

L'ARCEP et la RATP s'allient pour couvrir le métro en 3G/4G

Mis à jour le
minutes de lecture

En réponse à l'évolution des usages permise par les smartphones dont notamment l'essor de la « data » qui rentre de plus en plus dans les mœurs, la couverture en très haut débit mobile n'a de cesse que de s'améliorer. Les derniers résultats communiqués par l'Observatoire de l'ANFR indiquaient ainsi le déploiement par les opérateurs de 1 134 nouvelles antennes 4G en juin 2016. Grâce à ces efforts, le débit moyen de téléchargement atteint désormais les 30 Mb/s dans les zones denses.

Cependant, même si l'accès au très haut débit mobile se démocratise, certains moments du quotidien n'échappent pas à la coupure. Qui n'a jamais été frustré de voir sa communication s'interrompre une fois descendu dans le métro ? C'est à ce problème que l'ARCEP s'intéresse aujourd'hui. Le 13 juin, le régulateur des télécoms français a signé une déclaration commune d'intention avec la RATP. Par cette déclaration, les deux organismes s'engagent à favoriser l'amélioration de la couverture souterraine en 4G, en partenariat avec les quatre opérateurs de réseau.

Une couverture réseau presque inexistante dans le métro

Toujours plus précise dans ses estimations de l'accès des Français à la téléphonie mobile, l'ARCEP a pour la première fois procédé à la mesure de la qualité des services 2G, 3G et 4G sur l'ensemble du réseau de la RATP. Plus de 27 000 tests ont été effectués pour rendre compte de la transmission des appels et des SMS. Les performances en matière d'Internet mobile ont également été évaluées.

Or, les résultats apparaissent bien en deçà de ce que peuvent espérer les usagers d'autres transports en commun. Quand près de 80 % des appels peuvent être maintenus plus de 2 minutes dans un train, ils ne sont que 68 % dans le métro parisien. De la même manière, alors qu'une moyenne de 67,5 % des pages Internet consultées dans un train se chargent en moins de 10 secondes, ce chiffre descend sous les 20 % dans les réseaux de transports souterrains.

Le déploiement de la 3G/4G dans le métro : un défi technique

Pourtant prévu pour 2015, le déploiement de la 3G et de la 4G sur le réseau RATP a été retardé en raison des « défis technologiques et économiques » qu'il présente. En effet, les lignes sont pour la plupart souterraines et insérées dans un environnement confiné. En ajoutant à cela le très important nombre d'usagers, la mise en place du très haut débit s'avère véritablement complexe et très coûteuse.

À ce jour, seuls les RER A et B ainsi que la ligne 1 du métro sont couverts sur une grande partie de leur trajet. Un bilan très insatisfaisant pour la RATP ! La régie rappelle en effet qu'elle a « toujours été soucieuse d'offrir à sa clientèle les services de connectivité dont elle peut bénéficier en surface ». Le groupe a donc choisi de s'associer à l'ARCEP et aux quatre grands opérateurs français pour « assurer une connectivité mobile de qualité » dans les espaces souterrains, y compris à bord des trains et des métros.

Vers une couverture intégrale des lignes en 2017

La déclaration d'intention signée le 13 juillet par Élisabeth Borne, la P-DG de la RATP, et Sébastien Soriano, le président de l'ARCEP engage les deux organismes à œuvrer de concert pour favoriser le déploiement du très haut débit mobile dans le réseau ferré souterrain. Constatant que les performances proposées en la matière sont loin de correspondre aux attentes des usagers, ils comptent bien parvenir à leur offrir une « expérience fluide et sans coupure entre territoires et transports ».

L'objectif affiché est de parvenir, en complément du réseau 2G déjà en service, à une couverture totale de l'ensemble des lignes en 3G/4G à la fin de l'année 2017. Pour cela, la RATP s'est engagée à faciliter au maximum les déploiements des opérateurs mobile sur l'ensemble de son réseau souterrain.

Une évaluation régulière de la couverture et de la qualité des services mobile est également prévue. C'est sur ce point spécifique que l'ARCEP apportera son expertise, notamment concernant l'élaboration conjointe de protocoles de test. Quant aux résultats, rendez-vous en début d'année prochaine pour la publication de l'enquête préliminaire menée par la RATP sur la ligne 1 du métro et les RER A et B ! Les efforts consentis par les différents opérateurs sur l'ensemble du réseau de transports en commun parisien pourront ensuite être comparés dès l'été 2017.