Après Google Black, voici Google Green !

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Aujourd'hui, en investissant dans les énergies renouvelables, le géant web souhaite faire reculer l'usage de charbon et de pétrole à l'échelle de la planète. Bien que le montant exact de ces investissements soit encore tenus secret, on parle sur le net de plusieurs centaines de millions de dollars dédiés à la cause de l'énergie verte. Premier projet financé : des centrales d'énergie électrique renouvelable aptes à produire 1000 mégawatts chacune, c'est-à-dire une production équivalente à 60% de l'énergie produite par un réacteur nucléaire standard. Une révolution en somme, relayée par les propos optimistes de Larry Page, co-fondateur de Google. « Notre objectif est de produire une capacité d'un Gigawatt d'énergie renouvelable à un coût inférieur à celui du charbon. Nous pensons y arriver à l'horizon de quelques années, pas de décennies. » déclarait Larry Page dans un communiqué.

À l'heure où la notion de greenwashing occupe une place importante dans la communication des grandes entreprises, on peut légitimement s'interroger sur l'effet médiatique provoqué par une telle démarche. Pourtant, l'action menée par le géant Google n'est pas anodine, au contraire on pourrait même y voir la promesse tenue d'une politique R&D rendant le monde plus propre. En effet, les velléités écologiques de Larry Page et de son associé Sergey Brin ne datent pas d'aujourd'hui - ni d'hier - mais de 2002, date à laquelle ils s'étaient rendus actionnaires, contre toute attente, de Nanosolar, entreprise spécialisée dans le développement de solutions pour emmagasiner l'énergie solaire. Espérons que l'annonce faite aujourd'hui par Google influera sur la politique mondiale d'exploitation des énergies renouvelables, celles-ci n'étant que très faiblement représentées dans le parc énergétique mondial (13,5% toutes énergies confondues, 18% en électricité), malgré plusieurs années d'existence et d'innovation.