Injection PRP genou : prix et remboursement

🏷️ Prix des injections PRP

Le prix d’une injection PRP (plasma riche en plaquettes) coûte entre 100 € et 400 €. Le tarif de l’injection PRP comprend :

• le kit d’injection ;
• la prise de sang ;
• l’échographie ;
• le geste (échoguidé ou non) par un médecin généraliste, médecin du sport, un rhumatologue ou un chirurgien.

Le prix de l’injection PRP peut varier selon : la zone à traiter, le prix du kit PRP et les honoraires du médecin.

🦵 Les injections PRP sont-elles remboursées par la Sécurité sociale ?

La Sécurité sociale rembourse la consultation du médecin qui pratique l’injection PRP sur présentation d’une ordonnance de votre médecin traitant. En revanche, elle ne prend pas en charge le traitement PRP, c’est-à-dire les produits à injecter et le kit qui contient le matériel d’injection PRP.

L’injection PRP est un acte médical qui figure dans la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM) sous l’intitulé “Injection thérapeutique d'agent pharmacologique dans une articulation ou une bourse séreuse du membre supérieur ou inférieur, par voie transcutanée avec ou sans guidage.”.

La CCAM recense tous les actes médicaux remboursés par la Sécurité sociale. Si un acte n’y figure pas, c’est qu’il n’est pas remboursé.

Vous pouvez obtenir un remboursement du PRP dans les cas suivants :

Sources : dr-touchard.fr et aideaucodage.fr

Le remboursement de l’injection PRP se fait à hauteur de 100 % du tarif de base de la Sécurité sociale.

⚠️ ATTENTION Les dépassements d’honoraires des médecins ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale : ils sont à votre charge. Ils peuvent être remboursés par votre mutuelle en fonction de votre niveau de couverture.

💸 Injection PRP : quel remboursement de la mutuelle ?

Le remboursement PRP par la mutuelle dépend de vos garanties contractuelles.

Tout comme l’Assurance maladie, la mutuelle distingue dans ses garanties :

• la consultation chez le médecin ;
• le matériel et les produits nécessaires à l’injection PRP.

Selon vos garanties, la mutuelle peut prendre en charge les dépassements d’honoraires du médecin qui pratique l’infiltration PRP. Elle complète le remboursement de l’injection PRP au genou, à la hanche ou au tendon d’achille, de la Sécurité sociale.

En revanche, il sera plus compliqué d’obtenir un remboursement du matériel d’injection PRP (kit à usage unique et produits) ! Généralement, ce type de dépenses n’est pas couvert par les complémentaires santé.

Le plus simple est de vérifier votre tableau des garanties. Si vous disposez d’une garantie du type “Matériel médical”, contactez votre mutuelle pour lui demander si le matériel d’injection PRP est éligible au remboursement.

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🤑 Est-ce que la CSS rembourse les injections de PRP ?

La CSS (Complémentaire Santé Solidaire) ne rembourse pas le prix de l’injection de PRP.

Pour les bénéficiaires de la CSS, la Sécurité sociale prend en charge la consultation chez le spécialiste qui pratique l’injection PRP au genou, à la hanche, ou à la cheville.

Pour obtenir le remboursement de la consultation pour les injections PRP, le bénéficiaire de la CSS doit choisir un médecin conventionné secteur 1 ou secteur 2. Il doit aussi respecter le parcours de soins coordonnés, c’est-à-dire qu’il doit avoir une prescription médicale de son médecin traitant pour faire une injection PRP. En revanche, le matériel d’injection PRP reste à sa charge.

💉 Comment se déroule une injection de PRP ?

Une injection de PRP se déroule en trois étapes :

1️⃣ La prise de sang

Le patient doit faire une prise de sang pour prélever les plaquettes qui seront utilisées pour l’injection dans la zone cible. Le laboratoire centrifuge le sang pendant 3 minutes pour obtenir le PRP.

2️⃣ L’injection de PRP

Le spécialiste pratique l’injection de PRP dans la zone cible chez le patient, avec ou sans guidage échographique ou scanographique. Le patient peut recevoir une dose d’analgésique (médicament antidouleur).

3️⃣ La période post-injection

Une fois l’injection faite, le traitement est le même que pour une infiltration. Le patient doit respecter une phase de 48 heures de repos pour favoriser les effets du traitement. Il n’a pas le droit de prendre des médicaments anti-inflammatoires, ni de poser de la glace sur la zone de l’injection pendant 2 à 3 semaines.

Au bout de 21 jours, le patient est autorisé à prendre des anti-inflammatoires en cas de douleurs, et il peut appliquer de la glace en cas d’œdème ou de gonflement douloureux.