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Consommation climatisation : combien coûte 1h de climatiseur ?

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Consommation climatisation : combien coûte 1h de climatiseur ?

Un climatiseur fixe split traditionnel consomme en moyenne 600 watts, soit 0,12 € par heure d'utilisation. A titre de comparaison, un ventilateur consomme autour de 30 wattheures et 70 wattheures pour un climatiseur mobile avec réservoir d'eau, soit moins de 0,01 €. Quant au climatiseur mobile avec gaine d'évacuation, il consomme en moyenne 1 100 watts, soit 0,22 €.

Les consommations moyennes selon les types de climatiseurs

On distingue trois grands types de climatiseurs vendus en France pour les particuliers.

Les données qui figurent ci-dessous se basent sur notre analyse de marché. Nous avons pris en compte les moyennes de puissances et de consommations des modèles les plus communément commercialisés dans l'Union européenne d'après la base de données EPREL en juillet 2025.

Bien entendu, les vraies valeurs de consommations dépendent des modèles et de nombreux autres facteurs d'usages, que nous détaillerons plus tard dans l'article.

Pour les durées de consommation que nous prenons ici en exemple, nous déterminons qu'elles sont en moyenne de 6 heures par jour, généralement sur les 3 mois d'été. Le prix de l'électricité par défaut est celui du tarif réglementé d'EDF en option Base en juillet 2025.

Le climatiseur fixe

clim split

Le climatiseur fixe est une pompe à chaleur air-air installée de façon permanente dans une pièce. Il est presque uniquement split, c'est-à-dire avec l'unité aérothermique à l'extérieur et le ventilo-convecteur qui souffle l'air à l'intérieur. Il rafraichit très efficacement, fait peu de bruit et ne prend pas de place, mais il nécessite des travaux par un professionnel pour l'installation.

Doté d'une performance énergétique élevée, sa consommation n'est pas si élevée et bien plus basse que celle d'un radiateur : 600 watts, soit 0,12 € d'électricité par heure en moyenne.

Pour 6 heures d'usage lors d'une journée d'été, ce coût revient à 0,73 €. Et sur 3 mois à raison de 6 heures par jour, cela fait 65,32 €, ce qui est raisonnable étant donné le confort apporté.

Le climatiseur mobile sans évacuation

faux climatiseur à eau

Le climatiseur mobile sans évacuation ne nécessite aucune installation complexe. Il faut seulement remplir son réservoir d'eau de temps en temps. Il peut être déplacé facilement d'une pièce à l'autre. Cependant, son efficacité est très réduite comparée aux autres types, car il refroidit la pièce par simple évaporation et non en soufflant de l'air frais. Techniquement, ce n'est d'ailleurs pas un vrai climatiseur.

Il dispose toutefois d'un gros avantage : son prix. Il coûte peu cher à l'achat et à l'usage. Sa consommation électrique tourne autour de 0,01 € par heure seulement. Cela donne 0,08 € sur 6 heures et 7,62 € sur 3 mois.

Pour les petits budgets mais dont les besoins de frais sont assez élevés, c'est une bonne solution par rapport au ventilateur. Certes, le ventilateur coûte et consomme un peu moins, mais est aussi bien moins efficace.

Le climatiseur mobile avec évacuation

clim split

Le climatiseur mobile avec évacuation est équipé d'un tuyau permettant d'évacuer l'air chaud à l'extérieur. Il est plus performant que le modèle sans évacuation car sa pompe à chaleur intégrée est aussi capable d'aspirer l'air chaud pour la transformer en froid.

Cette technologie intégrée rend l'appareil plus cher mais aussi beaucoup plus efficace qu'un simple climatiseur avec réservoir d'eau. Son point noir est sa consommation, bien plus élevée en moyenne que les climatiseurs fixes split du fait d'un coefficient de performance généralement plus faible. Il faut compter en moyenne dans les 0,22 € de consommation horaire. Cela équivaut à 1,33 € pour 6 heures d'usage, et donc 119,75 € sur les trois mois d'été.

La consommation grimpera encore si la sortie d'air n'est pas calfeutrée, et si la gaine est simple et non double. Mais cela reste convenable pour ceux qui ont les moyens, mais ne peuvent pas faire de travaux pour installer un climatiseur fixe (locataires et impossibilité technique).

Vocabulaire explicatif : de quoi parle-t-on pour qualifier tel ou tel type de clim ?

Voici les principaux termes à connaître pour bien comprendre les différents types de climatiseurs :

  • Fixe : installé de manière permanente dans un mur, en hauteur.
  • Mobile : sur roulettes, il peut être déplacé d'une pièce à l'autre. Prêt à l’emploi, sans installation complexe.
  • Monobloc : composé d’une seule unité. Facile à installer mais souvent plus bruyant. Existe en version mobile, et bien plus rarement en fixe.
  • Split : composé de deux unités : une intérieure dans le logement et une à l'extérieur), reliées par une gaine. Plus silencieux et performant qu’un monobloc. Peut être fixe (pompe à chaleur), ou plus rarement mobile.
  • Pompe à chaleur : système capable de souffler du froid en été et du chaud en hiver, grâce à l'aérothermie (air-air). Sa performance énergétique élevée permet de consommer assez peu.
  • Réversible : climatiseur qui peut à la fois rafraîchir en été et chauffer en hiver.
  • Gaine : conduit reliant les unités et/ou servant à évacuer l’air chaud vers l’extérieur.
  • Avec évacuation : l’air chaud est rejeté à l’extérieur via un tuyau.
  • Sans évacuation : appareils d’appoint disposant d'un réservoir d'eau et refroidissent par évaporation, mais ce ne sont pas de vrais climatiseurs.

De quoi va dépendre la consommation électrique ?

Dans les faits, la consommation électrique réelle d'un climatiseur va varier en fonction du nombre d’heures d’usage bien sûr, de la puissance de l’appareil et de l’éventuel coefficient de performance du modèle acheté, et de la température (voire du mode) fixés par l'utilisateur.

Tout cela donnera un certain nombre de kilowattheures (kWh), qu'il faudra multiplier par le prix de l'électricité facturé par votre fournisseur.

Le nombre d’heures d’usage

La consommation de n'importe quel appareil énergétique est directement liée à la durée d'usage pendant laquelle il est en fonctionnement. Plus vous utilisez votre appareil longtemps, plus il consommera d’énergie.

Plus un climatiseur sera efficace pour refroidir et . C'est pourquoi on a tendance à laisser les ventilateurs ou climatiseurs à roulettes allumés plus longtemps, et parfois sans arrêt.

La puissance

La puissance du climatiseur figurant sur la notice de l'appareil est généralement indiquée en kilowatts (kW), mais aussi parfois en British thermal unit (BTU). La puissance d'un appareil détermine la quantité d’énergie que l’appareil soutire pour fonctionner. Plus la puissance est élevée, plus la consommation sera importante.

Il faut toutefois avoir deux concepts en tête concernant le rapport entre puissance et consommation :

  • La puissance connue d'un appareil est celle pouvant être soutirée à son maximum. La puissance qu'il soutire à un instant T variera cependant selon le mode et la température souhaitée par exemple. En mode de refroidissement intensif, la puissance appelée est plus élevée et entraînera une hausse de la consommation que quand on souhaite ne faire baisser la température que de quelques degrés.
  • Pour tout climatiseur doté de technologie de pompe à chaleur, on distinguera la puissance électrique utilisée de la puissance calorifique produite. Le coefficient de performance mesure la capacité d'une PAC à utiliser une certaine puissance électrique pour produire une certaine quantité de chaud ou de froid (bien plus élevée !).

Selon notre analyse du marché, les PAC air-air ont des puissances autour de 2,5 W, alors que les climatiseurs mobiles à gaine sont généralement plus puissants, autour de 3 kW (pour compenser une efficacité moindre). Les petits climatiseurs à évaporation ont des puissances dépassant rarement les 0,1 kW.

L’éventuel coefficient de performance

Le COP (Coefficient de Performance) est un indice qui mesure l'efficacité énergétique d'une pompe à chaleur, et donc des climatiseurs dotés de cette technologie. Il indique combien de chaleur est produite pour chaque kilowatt d'énergie électrique consommé, en conditions standardisées. Plus le COP est élevé, plus l'appareil est efficace et moins il consomme d'électricité pour générer un effet de refroidissement donné. Il impacte directement les coûts à long terme et l'empreinte écologique de l'appareil.

L'étiquette énergie classant en partie les climatiseurs selon leur COP, elle est un bon indicateur pour faire son choix entre plusieurs modèles. Le SCOP (Seasonal Coefficient of Performance) et le SEER (Seasonal Energy Efficiency Ratio) sont des variantes saisonnières du COP, respectivement pour le chauffage et le refroidissement.

Les PAC air-air les plus communes sur le marché ont généralement des COP autour de 5,5 en froid, mais peuvent monter à plus de 9 ! Cela signifie que ces appareils classés A+++ produisent 9 fois plus de froid que l'énergie électrique qu'ils consomment. Les climatiseurs mobiles gainables ont un COP moyen autour de 2,5 (qui monte jusqu'à plus de 4), ce qui explique leur consommation plus élevée par rapport aux climatiseurs split.

La température fixée

La température que vous réglez sur votre climatiseur joue un rôle important dans sa consommation. Plus la différence entre la température actuelle de la pièce et celle demandée via la télécommande est grande, plus le climatiseur devra travailler intensément, augmentant ainsi sa consommation d’énergie. Le COP est également nettement réduit plus l'écart entre la température extérieure et celle fixée pour l'intérieur est grand. Réduire cette différence de températures peut aider à économiser de l’électricité.

Pour un fonctionnement optimal, il est recommandé de fixer une température qui ne dépassera pas les 5 ou 6 °C de différence avec la température extérieures. En amont, vous pouvez utiliser le mode déshumidificateur qui améliore la sensation de fraîcheur et permet surtout par la suite un rafraichissement plus rapide de l'air ; pourquoi pas en utilisant le mode turbo quelques minutes, qui permet d'obtenir une température agréable en peu de temps en augmentant la puissance de l'appareil.

Les climatiseurs à évaporation ne permettent pas de fixer de température.

Le prix de l'électricité

Le prix de l'électricité affecte naturellement le coût de l’utilisation de la climatisation. Même si la consommation en kWh est la même, un tarif plus élevé rendra votre consommation d'énergie plus coûteuse. Il varie en fonction du contrat souscrit auprès de votre fournisseur d'électricité.

Comparaison de consommations d'électricité des climatiseurs
Type Puissance Coefficient de performance Consommation estimée sur 100 heures Rapportée en euros
Logo EDF
Tarif Bleu d'EDF
Logo Primeo
Fixe -20% de Primeo
Fixe (PAC air-air) 2,5 kW 9 27,8 kWh 5,60 € 4,71 €
5,5 45,5 kWh 9,17 € 7,71 €
Mobile avec évacuation 3 kW 4 75 kWh 15,12 € 12,71 €
2,5 120 kWh 24,19 € 20,33 €
Mobile sans évacuation 45 W Non applicable 4,5 kWh 0,91 € 0,76 €
110 W 11 kWh 2,22 € 1,86 €

Prix des consommations électriques établis avec l'option Base au tarif réglementé et l'offre d'électricité la moins chère du moment. A jour en juillet 2025.

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Un entretien régulier du climatiseur permet de maintenir ses performances énergétiques et de prévenir les surconsommations et de réduire le bruit. Il est notamment conseillé de nettoyer ou de changer les filtres de l'appareil, car un filtre sale peut aussi affecter la qualité de l'air.

Comment faire son choix ?

Le choix d'un climatiseur dépend de plusieurs critères, que l'on vous a répertorié : la faisabilité des travaux, les besoins en rafraîchissement et voire de chaud en hiver, le budget et enfin la surface de la pièce à climatiser.

La possibilité ou non de faire des travaux

Si vous êtes prêt à effectuer des travaux dans le cadre d'une rénovation, les climatiseurs split fixés en hauteur offrent les meilleures performances de rafraichissement et une plus grande efficacité énergétique. Si la chaleur vous dérange beaucoup en été, c'est la solution qu'il vous faut

Sans travaux possibles, les climatiseurs mobiles ou portables seront plus simples à mettre en place, mais seront moins efficaces.

Les besoins en rafraichissement

Alors que les épisodes caniculaires vont en augmenter en fréquence comme en intensité, le choix d'un climatiseur efficace va s'imposer de plus en plus dans les foyers.

Dans les régions particulièrement chaudes ou ensoleillées, un climatiseur peut être nécessaire pour compenser l'intensité de la chaleur. En outre, une mauvaise isolation des murs et fenêtres entraînera une surchauffe rapide de la pièce, avec un pic thermique long et désagréable. Si en plus vous passez beaucoup de temps à la maison ou dans certaines pièces particulièrement exposées au soleil, pour du télé-travail ou parce que vous êtes à le retraite, investir dans un climatiseur capable de refroidir efficacement votre intérieur et améliorera grandement votre confort.

Si la chaleur est encore tenable en été, un ventilateur ou un évaporeur d'eau peut encore suffire.

Un usage aussi en hiver ?

Les climatiseurs réversibles peuvent être utilisés en hiver pour chauffer la pièce avec de l'air chaud, offrant une solution deux en un. Cela permet aussi de ne pas avoir à installer de radiateurs, ce qui peut suffir dans de petits appartements ou dans les régions où il ne fait pas très froid l'hiver.

Côté consommation, produire du chaud engendre une consommation nettement plus élevée que pour du froid, mais les montants demeurent corrects. Comptez autour de 161,28 € pour 800 kilowattheures sur tout un hiver pour une PAC air-air classée A.

Le budget

La qualité et l'efficacité ont un prix. Les modèles portables ou mobiles sont généralement moins chers, mais leur efficacité est moindre. Les appareils fixes, plus coûteux à l’achat et à l’installation, offrent de meilleures performances et consomment moins d’énergie.

Si vous en avez vraiment besoin et avez un peu d'argent de côté, un vrai climatiseur fixe est un bon investissement.

La puissance recommandée selon la taille de la pièce

La puissance d’un climatiseur sera à déterminer en fonction de la superficie de la pièce. En général, il est conseillé de prévoir entre 100 et 130 W par m² pour la puissance de climatisation, en tenant compte bien sûr de l'orientation, de l'exposition au soleil et de l'isolation de la pièce. Il faut également ajouter autour de 300 W pour chaque fenêtre présente, car elle peut laisser passer de la chaleur.

  • 10 m² avec 1 fenêtre : 1,5 kW
  • 15 m² avec 1 fenêtre : 2 kW
  • 20 m² avec 1 fenêtre : 2 kW
  • 20 m² avec 2 fenêtres : 2,5 kW
  • 30 m² avec 2 fenêtres : 3,5 kW

Mieux vaut légèrement surdimensionner que l'inverse. Choisir un appareil trop faible peut entraîner une mauvaise performance, augmentant ainsi la consommation d'énergie et provoquant une usure prématurée de l'appareil.

Pour les modèles multisplits, avec plusieurs ventile-convecteurs, il faudra faire la somme de vos besoins. Votre installateur saura vous faire les bonnes recommandations.

Quels bons gestes pour rafraîchir son logement en été ?

  • Aérer son logement le matin et le soir pour profiter des températures fraîches.
  • Fermer les fenêtres et les volets pendant la journée, dès que le mercure commence à grimper, pour empêcher la chaleur d'entrer.
  • Utiliser des protections solaires comme des stores, des films solaires ou des rideaux thermiques pour améliorer l’isolation.
  • Éviter d'utiliser des appareils électriques qui génèrent de la chaleur, comme les fours ou les ordinateurs, pendant les heures les plus chaudes.
  • Repeindre sa maison avec une peinture thermique.
  • Congeler des bouteilles d'eau la nuit et les laisser se décongeler près d'un flux d'air ou près de vous en journée.
  • Tourner son ventilateur vers l'extérieur de la fenêtre s'il fait plus chaud à l'intérieur de chez vous que dehors.