Cofidis publie une enquête sur les Français et les frais de santé

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Le spécialiste du crédit à la consommation publie une enquête exclusive « Les Français et les frais de santé : budget, financement et bons plans ». Coût, perception du reste à charge, arbitrages, modes de financement : comment les Français fonctionnent par rapport à leurs frais de santé ? Décodage.

Frais de santé : des écarts importants selon le profil des Français

715 euros, c'est le budget annuel moyen consacré aux dépenses de santé par les Français avec des variations. Les plus de 50 ans dépensent 934 euros contre seulement 522 euros pour les moins de 35 ans. La facture annuelle d'un habitant du Grand Est pèse 1166 euros contre 481 euros pour un habitant du Centre-Val-de-Loire. Enfin, les parents avec enfant en bas âge affichent un budget supplémentaire de 277 euros par an et par enfant, une ligne de dépense qui grimpe à 568 euros pour un enfant âgé de plus de 2 ans.

Santé : un reste à charge perçu à la hausse

Le reste à charge, soit le coût réel supporté par les Français, s'élève à 232 euros en moyenne, par an et par personne (350 euros pour les séniors, 248 euros pour les Millennials). 57 % des sondés ont perçu une hausse sur les cinq dernières années.

Les principaux frais concernés sont les soins dentaires, l'optique, les prothèses auditives, la consultation d'un spécialiste et les actes de kinésithérapeute/ostéopathe. Résultats : 30 % ont renoncé à se faire soigner au moins une fois sur l'année écoulée, 20 % affirment avoir eu des difficultés à payer ou dû faire des arbitrages.

Comment est financé ce reste à charge ?

Les solutions de financement du reste à charge consistent à piocher dans le budget du quotidien (68 %), puiser dans l'épargne (32 %) ou souscrire un crédit à la consommation (13 %).

Certaines anticipent quand d'autres privilégient les spécialistes conventionnés « secteur 1 » (58 %), ne rachètent pas de médicaments dont ils disposent déjà (49 %) ou préfèrent les génériques (38 %).

Alors que la réforme du « reste à charge zéro » connue des sondés (64 %) débute en janvier 2019, ces derniers prédisent un impact sur le coût des mutuelles (90 %).