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Le saviez-vous ? Le terrible impact du smartphone sur l'environnement

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Devenu un objet dont on peut difficilement se passer, le smartphone voit ses ventes croître de manière fulgurante depuis plus d'une décennie. En 2017, près de 1.5 milliard de smartphones ont ainsi été vendus, soit 2,7 % de plus qu'en 2016 (1). D'ici quelques années, le nombre de smartphones pourrait même dépasser celui des ordinateurs de bureau et des ordinateurs portables.
Malheureusement, cette production et consommation a des conséquences néfastes sur la planète. Quel est exactement l'impact du smartphone sur l'environnement ? Que peut faire le consommateur pour limiter les dégâts ?

L'impact du smartphone sur le dérèglement climatique

Les industries pétrolières et certains modes de transport sont souvent montrés du doigt lorsqu'il est question de conservation et de protection de l'environnement. Mais les nouvelles technologies ont elles aussi une grande part de responsabilité.

Une étude conduite par des chercheurs de l'université canadienne McMaster a en effet révélé que d'ici 20 ans, la part des technologies de l'information et de la communication pourrait atteindre jusqu'à 14 % de la totalité des émissions de gaz à effet de serre.

Si les ventes de téléphones portables par millions à l'échelle mondiale ont de quoi satisfaire les opérateurs, notre planète, elle, se désole. Car contrairement à leur impact sur la santé qui divise encore les scientifiques, l'impact des smartphones sur l'environnement ne laisse plus de place à l'interprétation. Malgré leur petite dimension, les téléphones portables dernier cri sont de gros consommateurs d'énergie et de matériaux rares ou toxiques.

Smartphone : un impact sur l'environnement, de leur production à leur destruction

Nos smartphones, de leur fabrication à leur destruction, en passant par leur utilisation, ont de réelles conséquences sur la planète.

Tout commence par la fabrication du smartphone, étape qui cause le plus de dommages. Il faut savoir que l'appareil comporte plusieurs centaines de pièces plastiques et métalliques de différentes natures, qui émanent de ressources non renouvelables. Ces ressources sont le plus souvent extraites de mines qui ravagent le paysage et polluent l'eau et le sol. Elles sont par la suite purifiées, affinées et transportées. Autant d'opérations énergivores qui produisent des déchets et dégagent du dioxyde de carbone. Ce qui a pour résultat d'accroître l'effet de serre et des gaz, nuisibles à la couche d'ozone.

Pendant l'utilisation du smartphone, c'est la consommation d'énergie qui a la plus importante incidence. Car pour recharger la batterie, une connexion du chargeur à un réseau électrique est nécessaire. Or, cette électricité est en grande partie obtenue à partir de ressources non renouvelables.

L'étape de destruction fait également des ravages. D'une part, à cause de la difficile dégradation des plastiques qui composent l'équipement. D'autre part, à cause des métaux qui évacuent dans l'eau, l'air ou le sol. Nous y trouvons des éléments précieux tels que le cuivre, l'argent et l'or. Cependant, il y en a aussi de très polluants, comme le plomb, le mercure, le nickel. Les ravages sont d'autant plus importants lorsque l'appareil est jeté aux ordures ou perdu dans la nature. Il laisse tôt ou tard ces mêmes éléments se répandre progressivement.

Que faire pour limiter les dégâts et la pollution d'un smartphone ?

Heureusement, il existe des solutions pour limiter les répercussions de l'utilisation du smartphone sur la santé de la planète. Elles passent par la prise de responsabilité de chacun, des consommateurs et des marques.

Le consommateur peut agir à son niveau en faisant l'acquisition de téléphones plus verts. Il peut aussi allonger les cycles de renouvellement de son smartphone. Car les usagers ont aujourd'hui tendance à changer leur appareil tous les deux ans en moyenne, voire même tous les ans pour les plus jeunes. Ce renouvellement à outrance n'est pas étranger à l'incitation par les marques. A grand renfort de publicité, elles incitent le client à se procurer le téléphone dernier cri.

Les opérateurs téléphoniques ont également leur part de responsabilité en proposant à leurs clients le renouvellement de leur abonnement et le changement par la même occasion de leur téléphone.

Réviser la méthode de construction des téléphones portables pourrait aussi constituer une autre piste de solution. Parce que les possibilités de réparation ou de remplacement de certains éléments sont actuellement limitées sur les appareils, le consommateur a tendance à se débarrasser de ceux-ci plutôt que de les réparer.

Notons qu'il existe aujourd'hui des solutions d'achat de seconde main, auprès de filières qui remettent en état de marche les vieux téléphones puis les revendent, afin de donner une deuxième vie au smartphone.

Enfin, plutôt que de conserver les appareils électroniques qui ne servent plus à la maison, les usagers doivent profiter des dispositifs de collecte mis à leur disposition. Malgré l'information qui circule à ce propos depuis plusieurs années, un minime pourcentage des vieux téléphones sont collectés…

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Sources

 

(1) 7sur7.be - Février 2018