Les Français plébiscitent les contrats d’assurance à l’usage

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Pour les consommateurs, la flexibilité est devenue un critère important. Désormais, le secteur de l’assurance n’échappe plus à cette attente encore plus fortement ancrée chez les 25-34 ans. C’est ce qui ressort de l’étude « Les Français et l’assurance de demain » pilotée par le cabinet Mazars et Opinion Way.

Les Français plaident pour les contrats d’assurance à l’usage

Les Français aspirent à disposer d’une assurance de façon ponctuelle afin de protéger un bien à une période précise, le tout en clôturant le contrat d’un simple clic. Ces contrats d’assurance à l’usage reçoivent même un plébiscite chez les plus jeunes (73% chez les 25-34 ans).

Pour Vincent Morez, associé chargé du secteur assureur chez Mazars, cette génération exprime « à la fois des attentes traditionnelles, mais aussi un besoin d'innovations et de nouveaux services digitalisés ». Il estime d’ailleurs que « le secteur de l’assurance doit accélérer sa transformation et repenser totalement l’expérience client en alliant à la fois le physique et le digital ».

Cet aller-retour entre monde physique et monde numérique est illustré par la part de Français (47%) qui souscrivent toujours de nouvelles assurances via un conseiller. L’utilisation des chatbot n’est exploitée que par 7% du panel avec un taux de satisfaction de 82% (25% de très satisfaits).

Vers plus d’agilité pour le secteur de l’assurance

Vincent Morez ajoute que « l’agilité et la coopération avec les startups, issue de l’Assurtech notamment, est primordiale ». Et les exemples de partenariat se multiplient. Ainsi, la filiale Altima de la Maif s’est associée à la jeune pousse Valoo pour formuler une offre d’assurance à la demande. Avec cette offre, le souscripteur peut couvrir son appareil photo uniquement pendant son voyage, en un clic depuis son smartphone.

La Société Générale Assurances a récemment lancé sa propre startup Moonshot-Internet. Celle-ci délivre des contrats à la demande liés à un achat en ligne et espère séduire 400.000 clients d’ici la fin de l’année. On peut aussi mentionner les solutions Tulip, qui vise les biens onéreux à faible fréquence d’usage, et Aio qui couvre à la demande les produits électroménagers dans un contrat unique.

Ces acteurs alternatifs doivent toutefois se faire connaître car seuls 12% des Français ont entendu parler des start-ups de l’assurance, 4% sachant précisément les définir.