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Fake news : nouveau cheval de bataille des plateformes du web (Facebook, Twitter, Mozilla...)

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L'engagement des plateformes web pour lutter contre la désinformation est concret depuis la signature par Facebook, Mozilla ou encore Twitter d'un « code de bonnes pratiques » émanant de la Commission européenne. Les mesures y figurant doivent barrer la route aux « fake news ». Si ce code doit servir la communauté et apporter plus de vérité sur les réseaux sociaux et autres blogs, il doit aussi préserver Bruxelles de rebondissements malvenus en période électorale…

Google, Facebook, Mozilla unis contre les fake news

Des grands noms du web ont accepté de suivre le « code de bonnes pratiques » présenté à Bruxelles par la Commission européenne le 26 eptembre 2018. Google, Facebook, Mozilla (créatrice du navigateur Firefox), Twitter ou encore Amazon (issus de la même association, Edima) ont signé ce document qui doit leur permettre de lutter de façon efficace contre les fake news diffusées sur les réseaux sociaux et autres blogs de la toile. Mariya Gabriel, commissaire européenne en charge de l'Économie numérique, approuve "ce pas dans la bonne direction" et attend des plateformes du web davantage d'actions pour lutter contre la désinformation en ligne.

Les engagements des plateformes web

L'ensemble des mesures comprises dans ce code de bonnes pratiques ont pour objectif prioritaire de réduire le champ d'action des fake news. Signalement d'un contenu publicitaire, refus d'une rémunération contre la publication d'une information mensongère ou de sa promotion, adoption d'une politique ferme contre les bots* font partie des engagements signés par Facebook, Google, Twitter, Mozilla et autres plateformes du web. Les résultats de ces actions sont fortement attendus par moult acteurs, notamment par l'Union Européenne qui voudrait déjà aller plus loin dans cette lutte aux fake news.

Des lois pour obtenir plus de résultats ?

« Si les résultats s'avéraient insatisfaisants, la Commission pourrait proposer d'autres actions, y compris des actions de nature réglementaire », n'a pas manqué de préciser Mariya Gabriel. En d'autres termes, l'univers du web pourrait être soumis à des lois permettant à Bruxelles d'interférer dans la gestion de leurs activités alors qu'ils se gèrent aujourd'hui en toute indépendance. Beaucoup critiquent ces propositions de lois considérant que, toute considération de transparence et valeur mise à part, la fake news est née avec l'information de masse et a toujours servi de tremplin aux politiques, industriels, acteurs du monde économique et autres organisations pour créer l'écho, l'impact, quitte à divulguer parfois de la fausse information.

Bruxelles veut taper du poing : des raisons politiques

À l'origine de cette course contre les fake news lancée par Bruxelles, le scandale Cambridge Analytica qui aurait utilisé de façon illégale les données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook. Le but : mettre au point un logiciel capable à la fois de deviner et d'influencer le vote des Américains lors des élections présidentielles ayant rendu victorieux Donald Trump. Un scandale qui a aussi concerné la Russie, soupçonnée de piratage sur des ordinateurs du parti d'Hillary Clinton. Sans oublier les doutes autour du vote du Brexit cette même année 2016, décidément riche en rebondissements, avec le fameux « Pencilgate ». À quelques mois des élections européennes, Bruxelles anticipe. Par le biais d'un comité composé de journalistes et scientifiques, le scepticisme s'exprime à l'égard de ce code. Les plateformes web se rémunérant grâce à la publicité, en marge des contenus publiés, ne seraient pas les plus légitimes pour lutter contre ces fake news selon Monique Goyens, directrice du BEUC*. * Programmation de messages automatiques ** Bureau européen de protection des consommateurs