Monabanq définit le profil type de l'utilisateur de banque en ligne

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Le Crédoc et la banque en ligne Monabanq ont réalisé une nouvelle étude concernant précisément l'utilisation de ce nouveau type de banque. Cette étude a été effectuée auprès de 300 utilisateurs de banques en ligne, ce qui peut paraître peu pour se faire une idée, mais les tendances observées s'avèrent riches d'enseignement pour les années à venir. Car s'ils ont été sensibles pour la plupart aux taux très intéressants des « super livrets » d'épargne des banques en ligne, ils n'en demeurent pas moins intéressés par les autres produits qu'elles proposent...

En moyenne, l'utilisateur type d'une banque en ligne est plutôt jeune (32% des interrogés ont entre 25 et 34 ans), parisien (27%), diplômé (65% des personnes interrogées ont au moins Bac+2, contre 39% pour toutes les banques), et propriétaire de son logis (à 70%). De façon générale, il est de condition aisée (76% d'entre eux gagnent plus de 1860 Euros par mois), et bien entendu au faîte des nouvelles technologies et des opérations via internet. Il souscrit en moyenne à plus de produits (épargne, Assurance-vie, produits boursiers...) que les clients des banques traditionnelles.

12% seulement des personnes interrogées utilisent leur banque en ligne comme banque principale,  mais 31%, qui n'y ouvrent pour l'instant que des comptes bancaires de complément, se disent prêtes à franchir le pas. Que ce soit Boursorama, Fortuneo, ING Direct ou...Monabanq, ainsi que toutes les autres, les établissements en ligne ont récupéré de 20 000 à 61 000 nouveaux clients en 2010, soit 200 000 nouveaux comptes au total.

Depuis le début, les banques en ligne ont déjà ouvert plus de 2 millions de comptes, et la tendance devrait encore se démocratiser. En effet, dans tous secteurs, les "pure players" (les entreprises présentes uniquement sur le web) se développent à vitesse grand V. Et si celui de la banque connaît encore des craintes concernant la sécurité des comptes courants, et l'absence de contact humain, cela ne sera peut-être pas le cas de leurs enfants et des plus jeunes en général, ceux que l'on nomme la "génération Y", et qui a grandi avec le numérique…  

(Source : Monabanq)