Le Compte d'Epargne Financière Pilotée de Boursorama

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Les clients Boursorama titulaires d'un compte Essentiel + ont désormais accès à une formule de complément, baptisée « Compte d'Épargne Financière Pilotée ». Ce dernier, accessible à partir de 100 euros,  permet des versements libres, gratuits, sans plafond mais avec un plancher de 20 euros. Les frais de gestion sont réduits et il n'y a pas de frais d'entrée ou de sortie. Les fonds sont ensuite investis sur les marchés financiers à travers des FCP. Le but est de profiter des performances potentielles des fonds Oddo et des meilleurs produits de la concurrence pour aller chercher de la rentabilité.

Selon le niveau de risque qu'ils sont prêts à endosser, les clients peuvent opter entre quatre profils :

  • défensif (investisseur très prudent sur les marchés),
  • équilibré (médiane entre sécurité et performance),
  • dynamique (placements compétitifs avec une dose de risque)
  • offensif (investisseurs téméraires).

Pour évaluer le risque réel encouru avec ces différents profils, le mieux est se documenter sur la volatilité des fonds en portefeuille. La volatilité mesure la propension d'un fonds à varier à la hausse comme à la baisse, la bonne moyenne se situant, par exemple, à 6% pour un fonds prudent. Cette estimation est utile car les profils de gestion ne sont pas normés d'une enseigne à l'autre.

Ces options peuvent être modifiées sans frais à tout moment. Pour le titulaire les arbitrages sont possibles depuis Internet, les fonds étant rachetables partiellement ou en totalité à tout moment.

La formule des fonds piloté par profils de risque est un grand classique des contrats d'assurance vie en « unités de compte ». C'est un type de gestion qui a fait ses preuves. Le lancement de ce compte par Boursorama témoigne de l'importance que la filiale de la Société Générale accorde aux investissements boursiers. Le pionnier français du courtage en ligne parviendra-t-il pour autant à réconcilier les épargnants avec la bourse ? La France a perdu 2 millions d'actionnaires individuels depuis 2008 et l'alignement de la fiscalité du patrimoine sur celle des revenus a peu de chance d'inverser la tendance.