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Orange, portrait de la nouvelle directrice générale du groupe

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Stéphane Richard remplacé par Christel Heydemann

Depuis maintenant plusieurs semaines, Stéphane Richard a annoncé sa démission du groupe suite à sa condamnation dans l'affaire Tapie. Aujourd'hui, officiellement, le conseil d'administration d'Orange a choisi son successeur. Il s'agit de Christel Heydemann. En effet, cette polytechnicienne de 47 ans prendra sa place de directrice générale au 4 avril 2022. Stéphane Richard a, par le biais d'un tweet, salué la nouvelle en présentant cette femme "dont les qualités professionnelles et humaines lui permettront de relever les défis qui attendent le groupe".

En effet, des défis pointent chez Orange, mais quels sont-ils ? A quoi doit s'attendre Christel Heydemann ?

Orange

 

La transition chez Orange

De nombreux collaborateurs du groupe Orange ont été interpellés par le départ de Stéphane Richard, très médiatisé. En interne, des projets et des préparations budgétaires ont été gelés. De fait, la première grande mission qu'elle aura est la transition du groupe et les études de ces projets.

De plus, elle va devoir constituer son équipe, et ce, avant mai 2022. En effet, Orange a opté pour une séparation décisionnaire, "une gouvernance bicéphale". Les fonctions de directeur général et de président ne sont donc pas assurées par la même personne. De fait, les recrutements se poursuivent et la prochaine assemblée générale du groupe devrait avoir lieu le 19 mai prochain.

Cela implique, entre autres, le départ de certains des acteurs. Par exemple, le patron d'OBS, Helmut Reisinger, a déjà annoncé sa démission.

Le retrait du réseau cuivre

Le réseau cuivre, vieillissant et sujet aux pannes, fait débat depuis maintenant longtemps. Son retrait, un sujet politique de longue date, va devoir être repris. En effet, par le plan très haut débit, le réseau cuivre est voué à disparaître. Il est prévu qu'il soit totalement clos d'ici à 2030. En revanche, il va falloir rassurer les clients, car un peu plus de 20 millions de personnes restent dépendantes de ce dernier via l'ADSL, et surtout ne pas les priver de l'accès internet.

Les attentes de ce retrait sont en effet techniques, mais aussi financières, car à ce jour, les opérateurs louent le réseau cuivre d'Orange, ce qui représente environ un milliard d'euros par an. En début d'année 2021, Orange avait demandé une révision de ce tarif de location (dégroupage), voulant compenser le prix de la maintenance, mais l'Arcep n'a pas rendu de verdict sur le sujet. Le but est de retirer le réseau cuivre pour passer un maximum d'utilisateurs à la fibre et autres technologies très haut débit.

Fibre optique

 

Focus sur la nouvelle directrice générale d'Orange !

Nommée le 28 janvier dernier, elle prend la place de directrice générale d'Orange. Précédemment patronne Europe du groupe Schneider Electric, elle a aussi fait des études polytechniques et l'école nationale des Ponts. Rétrospective de son parcours et focus sur ses attentes pour sa nouvelle fonction.

Un passif sans encombres

Fille aînée d'une normalienne et d'un ingénieur centralien, Christel Heydemann a vécu dans l'excellence scientifique. Bac scientifique avec mention très bien, classes préparatoires, Ecole polytechnique suivie des Ponts et Chaussées. « J'ai grandi bercée par les voyages aux Etats-Unis de mon père qui travaillait pour une start-up de la Silicon Valley », déclarait-elle à « La Tribune » en 2015. Elle a alors mis cette chance à profit et l'a fait fructifier tout au long de son parcours professionnel. En effet, son parcours est international.

En 20220, alors qu'elle faisait partie du conseil d'administration, Sébastien Crozier, administrateur salarié du groupe déclarait qu'elle "faisait partie des plus assidus. Lorsque nous avons voulu redistribuer les rôles, elle n'a pas voulu lâcher le comité d'audit. Elle a dit c'est là que j'apprends le plus". Cette fonction pourtant force à se plonger dans les chiffres.

Une femme d'affaires aux qualités humaines intéressantes

"Je vois toujours le verre à moitié plein, c'est vrai. Je suis convaincue que les gens ont envie de s'accrocher à des projets positifs. Ensuite, rien n'arrête une équipe convaincue." Christel Heydemann est une femme de terrain qui refuse de s'éloigner du client. En effet, elle a refusé des postes de direction en ce sens.

Stéphane Richard lui-même la qualifie de "femme saine, bosseuse, rapide, très terrain, pas du tout une créature de communication politique. Au conseil, elle s'est toujours montrée contributive et ne s'est jamais inscrite en critique sur les décisions stratégiques". Elle reconnaît être capable d'erreur dans cette culture d'Etat actionnaire et assume que ce rôle pourrait revenir au futur président, non désigné encore à ce jour.

Aujourd'hui, elle dénonce apporter son "expérience opérationnelle chez Orange. [Elle ne se] serait pas lancée comme PDG. [Sa] réussite passe forcément par un duo qui fonctionne bien".

Une nomination chez Orange qui l'a d'abord surprise

En effet, elle ne s'attendait visiblement pas à être sondée par Stéphane Richard, entre autres, sur son intérêt pour le poste. Ce n'est d'ailleurs que deux mois après qu'elle pose candidature en affirmant qu'il a "des défis humains et technologiques passionnants chez Orange". Alors que Stéphane Richard la désigne, Christel Heydemann ne fait pas l'unanimité au sein du conseil d'administration d'Orange, mais elle est appuyée par le gouvernement.

Question salaire, elle affirme n'avoir rien négocier et juste accepté une proposition qui lui été faite, précisant que l'argent n'est pas un "moteur".

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