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Bouygues préfère que les opérateurs télécoms en France restent au nombre de 4

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Le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, a fait savoir au mois d'octobre sur les ondes de France Inter que l'ensemble du secteur réalise un résultat net positif et que les différents acteurs ne rencontrent pas de problème de financement. Le passage de quatre acteurs à trois dans la perspective d'une consolidation du secteur n'est donc pas souhaitable à ses yeux.

Bouygues contre une « consolidation » des télécoms

« Inutile » : voilà en résumé la position du PDG de Bouygues Telecom sur une consolidation éventuelle du secteur. Olivier Roussat s'est en effet prononcé clairement au micro de France Inter contre une consolidation des télécoms à trois opérateurs. Bouygues Telecom préfère « rester à quatre ».

Pourtant, l'arrivée en 2012 de Free Mobile a profondément bouleversé le marché. Ce coup de tonnerre a en effet conduit les opérateurs français à se livrer une véritable guerre des prix.

Une guerre des prix sans danger pour le secteur

Interrogé sur cet aspect du dossier, le PDG de Bouygues Telecom est donc revenu sur la guerre des prix que se livrent les quatre principaux acteurs en place. Pour lui, la situation ne nuit « pas vraiment » aux opérateurs au point qu'il faille envisager un retour à trois opérateurs. Ajoutant qu'il n'y a « pas de problème de viabilité » pour un marché à quatre acteurs. Pour Olivier Roussat l'explication est simple : pour être viable, il faut que chaque opérateur soit capable de mobiliser l'argent dont il a besoin pour assurer ses investissements, ce qui est le cas aujourd'hui.

Le retour à trois opérateurs est-il inévitable ?

Pour Olivier Roussat la réponse est clairement « non ». Si le secteur des télécoms est bel et bien soumis à une guerre des prix exigeant des investissements massifs (notamment pour déployer les dernières technologies de réseau), le retour à trois opérateurs est parfaitement évitable pour le PDG de Bouygues Telecom qui affirme également être en mesure de couvrir ses investissements, en dépit d'un excédent brut d'exploitation relativement faible.

Un appel du pied aux investisseurs ?

Faut-il voir dans les déclarations récentes d'Olivier Roussat un appel à quelques investisseurs ? Peut-être. En plus de s'être adressé aux auditeurs de France Inter, le PDG de Bouygues Telecom a également pu envoyer un message à de possibles investisseurs, ou même à ses concurrents. Bouygues Telecom est en effet l'opérateur qui est le plus sujet aux rumeurs de rachat, que ce soit par Orange ou par SFR. Avec ces dernières déclarations, son PDG affirme donc que le groupe se porte bien et qu'il n'est en rien contraint de brader son réseau.

Le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, a fait savoir au mois d'octobre sur les ondes de France Inter que l'ensemble du secteur réalise un résultat net positif et que les différents acteurs ne rencontrent pas de problème de financement. Le passage de quatre acteurs à trois dans la perspective d'une consolidation du secteur n'est donc pas souhaitable à ses yeux.

Bouygues contre une « consolidation » des télécoms

« Inutile » : voilà en résumé la position du PDG de Bouygues Telecom sur une consolidation éventuelle du secteur. Olivier Roussat s'est en effet prononcé clairement au micro de France Inter contre une consolidation des télécoms à trois opérateurs. Bouygues Telecom préfère « rester à quatre ».

Pourtant, l'arrivée en 2012 de Free Mobile a profondément bouleversé le marché. Ce coup de tonnerre a en effet conduit les opérateurs français à se livrer une véritable guerre des prix.

Une guerre des prix sans danger pour le secteur

Interrogé sur cet aspect du dossier, le PDG de Bouygues Telecom est donc revenu sur la guerre des prix que se livrent les quatre principaux acteurs en place. Pour lui, la situation ne nuit « pas vraiment » aux opérateurs au point qu'il faille envisager un retour à trois opérateurs. Ajoutant qu'il n'y a « pas de problème de viabilité » pour un marché à quatre acteurs. Pour Olivier Roussat l'explication est simple : pour être viable, il faut que chaque opérateur soit capable de mobiliser l'argent dont il a besoin pour assurer ses investissements, ce qui est le cas aujourd'hui.

Le retour à trois opérateurs est-il inévitable ?

Pour Olivier Roussat la réponse est clairement « non ». Si le secteur des télécoms est bel et bien soumis à une guerre des prix exigeant des investissements massifs (notamment pour déployer les dernières technologies de réseau), le retour à trois opérateurs est parfaitement évitable pour le PDG de Bouygues Telecom qui affirme également être en mesure de couvrir ses investissements, en dépit d'un excédent brut d'exploitation relativement faible.

Un appel du pied aux investisseurs ?

Faut-il voir dans les déclarations récentes d'Olivier Roussat un appel à quelques investisseurs ? Peut-être. En plus de s'être adressé aux auditeurs de France Inter, le PDG de Bouygues Telecom a également pu envoyer un message à de possibles investisseurs, ou même à ses concurrents. Bouygues Telecom est en effet l'opérateur qui est le plus sujet aux rumeurs de rachat, que ce soit par Orange ou par SFR. Avec ces dernières déclarations, son PDG affirme donc que le groupe se porte bien et qu'il n'est en rien contraint de brader son réseau.