Confinement : quel impact sur la consommation des Français ?

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D’après une enquête réalisée en ligne par Diffusis France à la demande de Meelo, une entreprise de la fintech qui sécurise les transactions en ligne, le confinement a bouleversé les habitudes de consommation des Français. Ils sont nombreux à privilégier désormais les achats en ligne. Les secteurs e-commerce de l’alimentaire et de la parapharmacie connaissent notamment une hausse sans précédent.

Moins de revenus et un pouvoir d’achat en berne

Près d’un répondant sur trois déclare que son revenu a baissé depuis le début du confinement. Pour les deux tiers restant dont les salaires sont restés identiques, pas de folie pour autant. Près de la moitié des sondés déclarent ainsi mettre plus d’argent de côté qu’en temps normal et faire attention à ses dépenses. Globalement, le pouvoir d’achat est majoritairement en baisse et la consommation des ménages s’en ressent.

Privés de commerces physiques, les consommateurs se ruent sur Internet

Que ce soit par peur d’attraper le covid-19 ou pour éviter les files d’attente à l’entrée des supermarchés, les Français sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses alimentaires sur Internet. Cela représente même la plus grande part de leurs achats en ligne, à 16% contre moins de 5% avant le début du confinement.

Juste derrière suivent les dépenses consacrées aux produits de parapharmacie qui représentent à eux seuls près de 14% des achats en ligne. On note également une forte augmentation concernant les produits pour bébé, le matériel de jardinage et de bricolage, les jeux vidéo, les jeux de société ou les articles de sport.

Ces secteurs profitent directement de la fermeture des commerces physique et de la hausse des activités domestiques depuis le début du confinement. Néanmoins, malgré la hausse des achats en ligne de produits liés aux divertissements, les achats de première nécessité restent la priorité pour tous ceux dont le pouvoir d’achat a baissé.

Une situation financière préoccupante pour de nombreux ménages

59% des répondants estiment que leur pouvoir d’achat a baissé depuis le 17 mars dernier. Une baisse qu’ils estiment supérieure à plus de 500 euros par mois pour près du quart d’entre eux. Environ 30% des emprunteurs ont dû demander à leur organisme de prêt une suspension ou une réduction de leurs mensualités.

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