L'Assurance-vie épargnée par la réforme de l'ISF

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François Baroin l'a donc confirmé : l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) ne sera pas totalement supprimé. Désormais, seuls les contribuables dont le patrimoine est supérieur à 1,3 millions d'Euros y seront assujettis, contre 790 000 jusqu'à présent. Et contrairement a ce qui a longtemps été évoqué dans les couloirs de Bercy, cet aménagement ne sera pas financé par une plus forte taxation sur l'Assurance-vie.

Les plus gros contrats d'assurance-vie avaient longtemps été évoqués pour financer le manque à gagner de cette modification substantielle. Tout comme les plus-values mobilières et immobilières, qui ne seront pas non plus taxées davantage. Il faut dire que les biens mobiliers étaient déjà concernés par la hausse du taux d'imposition forfaitaire, passé de 18 à 19% cette année, et dorénavant sans seuil de cession.

Le Ministre du Budget a ainsi préféré s'appuyer principalement sur les dernières tranches des droits de succession pour rééquilibrer cet aménagement de l'ISF. Ce qui représentera un apport d'environ 1 milliard d'Euros. Les plus-values sur les déplacements hors de France des résidences fiscales y participeront également, pour une ressource prévisionnelle de 400 millions d'Euros. 

En ne touchant pas au placement préféré des Français qu'est l'Assurance Vie, le gouvernement a donc souhaité éviter le risque de rendre cet aménagement impopulaire. De plus en plus utilisée par les retraités comme un compte épargne courant dont ils puisent, voire rachètent intégralement, l'intérêt comme le capital, elle reste en effet, pour eux une ressource simple et sûre. Vous pouvez donc sans crainte continuer à investir dans une assurance vie, et pour choisir la meilleure, usez de notre comparateur d'assurances-vie sans modération !

(Source : Le Particulier)