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Quel est le niveau d'exposition des Français aux ondes ?

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Dans le cadre du dispositif national de mesure de l'exposition du public aux ondes électromagnétiques, l'Agence nationale de fréquences (ANFR) a effectué près de 3 000 mesures tout au long de l'année 2014. D'après l'analyse de ces mesures par l'ANFR publiée en décembre 2015, si des valeurs allant jusqu'à 15,7 V/m ont été relevées dans certains points, la grande majorité des mesures (81,7 %) sont inférieures à 1 V/m.

Les niveaux d'exposition restent donc très en dessous des limites légales, comprises entre 28 V/m et 87 V/m selon les fréquences. Une analyse détaillée a par ailleurs permis d'identifier les principaux contributeurs aux champs mesurés parmi, notamment, la téléphonie mobile, la radiodiffusion FM, la télévision, les réseaux radio professionnels, les radars, le Wi-Fi et le téléphone sans fil.

Les niveaux d'exposition aux ondes restent très inférieurs aux seuils légaux

Couvrant l'ensemble des émissions radioélectriques incluses entre 100 kHz à 300 GHz, l'étude de l'ANFR révèle un niveau de champ médian, c'est-à-dire une valeur sous laquelle se situe la moitié des mesures, de 0,38 V/m. Si une valeur maximale de 15,7 V/m a pu être relevée, 90 % des mesures restent inférieures à 1,4 V/m, soit un niveau d'exposition très inférieur à la limite légale comprise entre 28 V/m et 87 V/m.

valeurs limites légales d'exposition aux champs électromagnétiques
Valeurs limites réglementaires fixées en France par le décret du 3 mai 2002 n°2002-775. (Source : ANFR)

Sans surprise, l'exposition aux ondes radioélectriques s'est révélée légèrement plus importante en milieu urbain qu'en milieu rural. Si 95 % des mesures en milieu rural présentent des niveau d'exposition inférieurs à 1 V/m, ce n'est le cas que de 80 % des relevés effectués en milieu urbain. Les chiffres obtenus en milieu urbain demeurent toutefois modérés : seules 10 % des mesures ont révélé un niveau d'exposition supérieur à 1,5 V/m.

De la même manière, la comparaison des résultats des mesures réalisées en extérieur et en intérieur montre une plus grande exposition en extérieur avec 23 % des mesures supérieures à 1 V/m en extérieur contre 15 % en intérieur.

La téléphonie mobile : 1ère source d'exposition pour plus de la moitié des cas

Parmi l'ensemble des relevés effectués dans le cadre du dispositif, près de la moitié a fait l'objet d'une évaluation du niveau de champs détaillée afin d'identifier les principales sources d'exposition aux ondes.

Quel que soit l'environnement des mesures, la téléphonie mobile est arrivée en tête sur 57 % des sites de mesures. Cette technologie apparaît même être le principal contributeur dans 75 % des relevés effectués en extérieur (contre 46 % des mesures en intérieur).

Pas d'affolement toutefois, sur les 849 mesures pour lesquelles la téléphonie mobile a été identifiée comme le principal contributeur, 90 % des niveaux d'exposition n'excèdent pas 1,5 V/m. Les champs les plus importants ont dans leur majorité (47 %) été attribués à la diffusion de fréquences dans la bande des 900 MHz, principalement utilisée pour la 2G au moment des mesures. S'il n'y a pas de différence significative entre les relevés réalisés en extérieur et en intérieur, cette tendance s'affirme tout particulièrement en milieu rural où pas moins de 75 % des champs les plus importants attribués à la téléphonie mobile proviendraient des 900 MHz.

Une contribution plus modérée de la radio et du Wi-Fi

En comparaison à la téléphonie mobile, les contributions de la radio FM et du Wi-Fi apparaissent plus faibles. La radiodiffusion FM ne constitue la source principale d'exposition aux ondes que dans 8 % des cas, et très rarement en milieu rural (2 % des cas contre 9 % en milieu urbain). Comme l'on pouvait s'y attendre, l'influence de la radio apparaît par ailleurs plus importante en intérieur qu'en extérieur. Elle arrive en tête des contributeurs dans 10 % des mesures effectuées en intérieur et 6 % de celles en extérieur.

Quel que soit l'environnement (rural ou urbain), le Wi-Fi ne présente que peu d'influence sur l'exposition aux ondes en extérieur. Observé comme le principal contributeur dans 11 % des mesures en intérieur, cela n'a été le cas que pour une seule mesure en extérieur. En outre, 90 % des cas où le Wi-Fi est la principale source d'exposition aux ondes présentent des valeurs de champs inférieures à 0,7 V/m. Lorsque la radio domine, 10 % des mesures excédaient 1,8 V/m.

Des résultats en accord avec la campagne de mesure nationale du gouvernement

Parallèlement à l'étude menée par l'ANFR, une série de mesures a été réalisée de juillet à novembre 2014 dans le cadre du 3e Plan national Santé Environnement mené par le ministère de l'Écologie. Des laboratoires accrédités ont effectué des mesures de l'exposition aux ondes sur 1 076 places de mairies et dans les principales gares SNCF où le Wi-Fi est déployé, soit un total d'environ 1 200 relevés.

Le bilan présenté par le site du ministère fait état de niveaux sensiblement plus bas que ceux relevés par l'étude de l'ANFR. 90 % des mesures affichent des niveaux inférieurs à 0,9 V/m, 9 % des niveaux compris entre 0,9 V/m et 2,1 V/m, et enfin seulement 1 % des mesures a révélé un niveau d'exposition compris entre 2,1 et 6,7 V/m.

D'après les conclusions de cette campagne gouvernementale, le Wi-Fi représente seulement 9 % de l'exposition en moyenne dans les gares (0,04 V/m). Même s'il n'en était alors qu'à ses balbutiements, le déploiement de la technologie 4G aurait par ailleurs augmenté l'exposition de 11 % en moyenne, l'accroissant de 0,26 V/m à 0,29 V/m.