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L’ARCEP évalue à 27,2 % la baisse des prix dans la téléphonie mobile

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Baisse des prix de la téléphonie mobile

Après l'UFC - Que Choisir à la fin du mois d'avril dernier, l'ARCEP estime à son tour que depuis l'arrivée de Free Mobile la facture moyenne acquittée par les Français a fortement diminué. Selon l'association de défense des consommateurs cette baisse est de 30 %. Le gendarme des télécoms l'évalue pour sa part à 27,2 % en précisant que ce chiffre ne concerne que l'année 2013, tous types de contrats confondus et que cette baisse atteint 33,1 % au cours de la même période pour les seuls utilisateurs de cartes prépayées.

La consommation de services vocaux repart à la hausse

L'Autorité de régulation des télécoms constate par ailleurs que pour une partie non négligeable des usagers, si leur facture n'a guère baissé, en revanche la nature de leur forfait a nettement profité de l'évolution du marché. C'est notamment le cas pour ceux qui bénéficient désormais des appels illimités, alors que précédemment leurs forfaits n'incluaient que deux, voire trois heures d'appels.

Les chiffres rapportés par l'ARCEP mettent aussi en évidence une inversion de tendance de la consommation des services vocaux. Depuis 2007 ces derniers baissaient en moyenne de 6 % par an. Depuis l'entrée en lice de Free Mobile cette courbe s'inverse. La consommation de services vocaux augmente désormais, elle a approché les +30 % au cours de l'année 2013. Pendant cette période les titulaires de contrats postpayés ont en moyenne téléphoné chaque mois pendant 3 heures 15 minutes. Parmi ceux-ci les plus gros consommateurs ont vu en un an ce volume augmenter de plus d'une heure par mois. Ces derniers sont aussi ceux qui envoient le plus de SMS.

En moyenne 1 253 SMS expédiés par mois par les gros consommateurs

L'évolution des forfaits de téléphonie mobile entre l'année 2010 et l'année 2011 a modifié les usages. Depuis cette date le nombre de SMS envoyés a explosé. Pour les gros consommateurs de services vocaux le nombre de textos expédiés chaque mois était de 181 en 2010 et de 276 en 2011. Pour ce type d'usagers ce nombre atteint 404 en 2013. Parmi eux ceux qui envoient plus de SMS que la moyenne en ont expédié 1 253 par mois au cours de cette période. À l'autre bout du tableau le nombre moyen de SMS émis par les petits consommateurs de services vocaux n'est que de 237 par mois.

L'accès à l'Internet mobile se généralise

Dans son bilan 2013 l'ARCEP relève par ailleurs que le volume de données consommées sur Internet depuis un téléphone mobile ne cesse de croître depuis 2009. On s'en serait douté. Cette augmentation est de 98 Mo dans le cas des détenteurs d'abonnements postpayés et de 15 Mo pour ceux qui utilisent des cartes prépayées. L'explication de cette tendance est à rattacher au volume de data à utiliser sur Internet qui est à présent inclus dans la plupart des formules commercialisées depuis 2012. Elle est liée aussi à la modification des usages.

Selon un sondage publié par l'institut Médiamétrie, au premier trimestre 2013 plus de la moitié des personnes interrogées de plus de 15 ans qui disposent d'un smartphone déclarent s'être connectées à Internet au cours des 30 derniers jours. Une fois encore ceux qui envoient le plus de SMS sont ceux qui consomment le plus de data. Ils composent un groupe pour lequel la consommation moyenne mensuelle de données échangées sur Internet est de 708 Mo, soit 271 Mo de plus qu'en 2012. À l'opposé parmi les petits consommateurs de services vocaux, ceux qui envoient peu de SMS ne consomment en moyenne par mois que 66 Mo de data.

L'ARCEP pousse les opérateurs à respecter leurs engagements

Cette dynamique, on le constate, est largement favorable aux usagers. L'ARCEP estime pourtant que les acteurs de ce secteur de l'économie doivent encore faire des efforts. Grâce à l'autorité qui depuis peu lui a été restituée le gendarme des télécoms compte s'attaquer à la qualité des réseaux et des services d'une part et à la couverture du territoire d'autre part. Il vient d'ouvrir pour cela cinq enquêtes administratives.

La première, essentiellement financière, concernera Free Mobile et plus particulièrement les investissements que ce dernier mobilise pour atteindre l'objectif auquel il s'est engagé, à savoir couvrir 75 % de la population d'ici janvier 2015 avec ses propres antennes et son réseau 3G. La seconde enquête, plus technique, concernera tous les opérateurs et spécifiquement le déploiement de la 3G dans les zones peu denses. Selon l'ARCEP 25 % seulement des habitants des territoires ruraux qui auraient dû être couverts par la 3G en 2013 peuvent à ce jour bénéficier de cette technologie. La troisième enquête s'attachera à vérifier si SFR couvre effectivement les 99,3 % de la population avec sa 3G comme il l'annonce et comme il s'y était engagé. Les deux enquêtes restantes concerneront Orange et plus particulièrement la qualité de ses offres destinées aux entreprises, et la qualité du service universel qu'il doit assurer.