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Réseaux mobiles : Orange mauvais perdant ?

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Logos des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom

Le paysage français des télécoms a connu en milieu de semaine une nouvelle réplique du « séisme »  provoqué par le rachat de SFR par Altice-Numericable.

Une mutualisation jugée par Orange « anticoncurrentielle »

Au mois de février dernier, SFR et Bouygues Telecom, respectivement second et troisième plus gros opérateurs de l'Hexagone, étaient parvenus à dégager un accord de mutualisation d'une partie de leurs réseaux mobiles. Cet accord, entré en application dès sa conclusion il y a de cela trois mois, autorise une mise en commun d'une partie des antennes des deux opérateurs. De même, il prévoit le déploiement futur d'un réseau partagé propre à la 2G, la 3G et la 4G sur une zone couvrant près de 57 % de la population, « soit l'ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches ».

Toutefois, cet accord pourrait bien faire long feu. Orange, qui n'avait pas caché sa préférence envers un rachat de SFR par Bouygues, a décidé de contester cette mutualisation à qui de droit. L'Autorité de la concurrence a ainsi annoncé avoir été saisie par le premier opérateur tricolore d'une plainte, « assortie d'une demande de mesures conservatoires ». Orange estime en effet que l'accord susvisé est « anticoncurrentiel ». Dans le détail, le numéro 1 des télécoms français plaide en faveur d'une suspension sine die de la mutualisation, le temps que l'Autorité de la concurrence se prononce sur le rachat de SFR.

L'Autorité de la concurrence appelée à trancher

Le microcosme des télécoms reste donc suspendu aux lèvres de l'Autorité de la concurrence d'une part, et à celles de l'ARCEP d'autre part. Selon des sources proches du dossier, le gendarme de la Concurrence devrait rendre sa décision entourant la fusion entre SFR et Numericable d'ici à la fin de l'année 2014. Le régulateur des télécoms, lui, s'est d'ores et déjà engagé à publier sous peu une analyse de marché en rapport avec cet accord de mutualisation. 

Contactée par l'AFP mercredi en soirée, l'ARCEP se borne à rappeler avoir auditionné le carré des télécoms – SFR, Bouygues, Orange et Free – début mars sur ce point. Et d'indiquer qu'elle demeure dans l'attente des réponses de SFR et Bouygues à ses « questions complémentaires », sans autre forme de précision. Si cet accord venait pour une quelconque raison à capoter, ce serait un nouveau coup dur pour les finances de ses deux signataires. Rappelons que Bouygues comme SFR attendent de cette mutualisation un gain de plusieurs dizaines de millions d'euros d'économie à terme.