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Les tarifs en assurance habitation devraient grimper en 2015

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La hausse des accidents corporels de la route et celle des dépenses de santé devraient ainsi renchérir les coûts des assurances auto et santé, à raison de 2 ou 3 % en moyenne.

Mais la grande perdante reste incontestablement la multirisque habitation (MRH) : la sinistralité importante subie par le parc immobilier en 2014 va se traduire par une hausse comprise entre 2 et 5 % !

Une augmentation globale des primes, avec des nuances toutefois

Il est établi que l'augmentation moyenne des primes de contrats d'assurance habitation devrait se situer aux alentours de 3 % pour l'ensemble des Français. Il s'agit donc d'une revalorisation qui sera nécessairement perçue comme très conséquente, au cœur d'une période marquée pourtant par un pouvoir d'achat en berne, une crise économique tous azimuts et, surtout, une inflation au point mort, voire négative ! Difficile dans ces conditions de faire accepter cet effort supplémentaire.

C'est la raison pour laquelle les différents assureurs optent pour des stratégies très contrastées. Parmi les bons élèves, on peut citer la Matmut, qui annonce pour 2015 le gel de ses tarifs pour ses assurances auto et habitation en raison des « difficultés actuelles des ménages » : une bonne manière également de se distinguer et de capter une nouvelle clientèle. Les hausses modérées sont à trouver chez la MACIF (2,4 %) et AXA (2,5 %). L'une des plus fortes augmentations sera subie par les clients de la MAIF avec +4 % en moyenne. D'autres assureurs pourraient pousser la revalorisation jusqu'à 5 %.

En cause : la multiplication des « petits » aléas climatiques...

L'augmentation du prix des assurances habitation a une cause largement identifiée, y compris par les professionnels eux-même : la recrudescence exceptionnelle d'aléas et de phénomènes climatiques (tempêtes, inondations, grêle...) depuis le début de l'année, notamment entre juin et novembre, explique à elle seule la mauvaise nouvelle. Aux tempêtes bretonnes et du littoral de l'Atlantique sont venues s'ajouter, plus récemment, les intempéries à répétition dans l'Héraut et l'Aude, sachant que les événements les plus récents, dans le Var, n'ont même pas été pris en compte lors de la définition des prochains tarifs !

De fait, les chiffres communiqués par la Fédération Française des Sociétés d'Assurance (FFSA) parlent d'eux-mêmes : alors que les événements naturels sur la totalité de l'année 2013 avait engendré, pour les assureurs, un coût de 1,5 milliard d'euros, la seule période de janvier à septembre 2014 totalise déjà 1,6 milliard d'euros... Le tout à comparer avec les modiques 500 millions d'euros déboursés pour 2012, qui fut certes une année particulièrement favorable.

La nature même de ces intempéries, qui se traduisent par une succession rapide de petits événements, joue en défaveur des assureurs. Dans la mesure où un très faible nombre de ces phénomènes sont requalifiés officiellement en « catastrophes naturelles » par les autorités publiques, les assureurs ne peuvent alléger leurs coûts en bénéficiant du mécanisme de réassurance prévu dans cette hypothèse.

...et quelques autres facteurs d'aggravation

Même s'ils constituent le principal talon d'Achille des assureurs, les événements climatiques n'expliquent pas à eux seuls la situation financière tendue des professionnels du secteur. Leurs résultats souffrent également d'un environnement économique marqué par de très faibles taux d'intérêt, ce qui réduit leurs marges sur certains de leurs placements.

On citera, a contrario, la baisse sensible des cambriolages des résidences principales sur les douze mois écoulés, à -4,3 % : une bonne nouvelle, qui ne suffit toutefois pas à inverser la tendance.

Faire jouer la concurrence n'a jamais été aussi important !

Les évolutions tarifaires contrastées des différents assureurs vont certainement se traduire par de nombreuses opportunités pour leurs clients ! Rappelons tout d'abord que le contexte législatif n'a jamais été aussi favorable pour pratiquer le nomadisme en matière d'assurance : la loi relative à la consommation du 17 mars 2014, dite « loi Hamon », vous permettra très prochainement de résilier votre contrat d'assurance habitation à tout moment après la date de son premier anniversaire. Inutile alors d'attendre la date de renouvellement du contrat, seul le dépôt d'un préavis sera à respecter.

La concurrence exacerbée sur le marché de la multirisque habitation doit vous inciter, au moins, à consulter des comparateurs de contrats d'assurance sur Internet ou, beaucoup mieux, à solliciter les services d'un courtier en assurance. Du fait de ses contacts privilégiés avec les grands assureurs, ce négociateur professionnel sera en effet à même d'étudier précisément votre profil et de vous proposer des tarifs défiant toute concurrence, inaccessibles pour un simple particulier.

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