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Ce que dépensent les assurances pour lutter contre le réchauffement climatique

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Le réchauffement climatique est un facteur aggravant des catastrophes naturelles. Inondations, ouragans, tsunamis : les dégâts humains et matériels coutent chers y compris aux assureurs. Ces derniers préconisent une transformation profonde de l'économie, un défi à la mesure d'un risque international, interdépendant et intergénérationnel.

2015-2040 : les aléas naturels vont coûter 92 milliards d'euros

L'étude « Changement climatique et assurance à l'horizon 2040 », publiée en décembre 2015 par la Fédération française de l'assurance (FFA), était pourtant claire : « Les coûts cumulés des dégâts liés à la sécheresse, aux inondations, aux submersions marines et aux effets du vent vont augmenter de 90% en euros constants par rapport à ceux des 25 années précédentes (1988 - 2013). ». Le coût grimperait de 44 milliards d'euros pour atteindre 92 milliards d'euros sur les vingt-cinq prochaines années.

Début 2018, certains se sont émus notammen d'une possible hausse des coûts d'assurance habitation multirisque suite à l'explosion des indemnités versées en 2017 aux populations frappées par des catastrophes naturelles dévastatrices comme les ouragans Irma et Harvey. Ces inquiétudes sont justifiées quand on lit les propos du président de la FFA, Bernard Spitz : « Si on prend la moyenne des trois dernières années, on est à 2,7 milliards, presque 3 milliards ».

Les réponses apportées par les assureurs

Plutôt que des mesures curatives consistant à augmenter les primes, les assureurs engagent des politiques d'investissement préventives face au réchauffement climatique. Leur participation dans des projets d'énergie verte (parcs solaires et éoliens, hydroélectricité) se multiplie : Allianz y a consacré 5,6 milliards d'euros en 2017, quand Axa mobilise une enveloppe de 3 à 12 milliards d'euros d'ici à 2020. Plusieurs assureurs ne couvrent plus les acteurs du charbon, gros pollueurs, et militent pour un investissement responsable.

Le premier assureur privé, Zurich Insurance, élabore une stratégie conjuguant investissement d'impact, intégration environnementale, sociale et de gouvernance, et collaboration avec l'industrie.

La ligne directrice : déterminer le rendement réellement ajusté au risque (financier, environnemental, social et de gouvernance). Pour y parvenir, Zurich Insurance actionne deux leviers : l'investissement d'impact, qui mesure l'effet de l'investissement au regard de l'objectif défini en amont, et les obligations vertes, instruments financiers au service du développement de projets verts.