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Près de 4 millions d'abonnés en très haut débit selon l'ARCEP

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Dans son dernier observatoire du marché des communications électroniques, dédié aux offres Internet fixe des opérateurs, l'ARCEP dresse un bilan plutôt positif pour le troisième trimestre 2015.

Si les abonnements en très haut débit ne concernent pour l'heure que 3,9 millions de foyers, les efforts de déploiement rendent désormais le très haut débit accessible à plus de 14 millions d'adresses. Dans le détail pourtant, la fibre optique raccordée à domicile (FttH) ne représente toujours qu'une partie des progrès réalisés.

Haut débit : un déclin relatif…

Les Français, dans leur écrasante majorité, comptent toujours sur la bonne vieille boucle locale en cuivre et sur les offres ADSL pour accéder à Internet. Au 30 septembre 2015, et parmi les 26,5 millions d'abonnés Internet (en hausse de 270 000 sur le trimestre), 22,7 millions se contentaient d'un simple accès « haut débit », c'est-à-dire inférieur à un débit descendant effectif de 30 Mb/s selon la terminologie retenue par l'ARCEP. C'est tout de même 85,66 % du total.

Le nombre d'abonnés en haut débit ADSL n'a pas évolué de façon significative entre le second et le troisième trimestre 2015. Sur les douze derniers mois, en revanche, on observe une diminution nette de 500 000 abonnements en haut débit. Ce chiffre témoigne d'une migration encore modeste mais bien réelle vers les offres en très haut débit. Le marché de l'Internet fixe en ADSL reste néanmoins plutôt dynamique et concurrentiel : en témoigne le nombre de dégroupages de lignes ADSL qui continue à progresser et concerne désormais 12,4 millions de lignes sur les 13,5 millions de lignes françaises en haut débit (91,85 %).

…au profit des abonnements en très haut débit

Alors que les abonnements en haut débit sont à la peine, le très haut débit affiche sans surprise une santé excellente. Au 30 septembre 2015, l'ARCEP recensait 3,9 millions d'abonnés ayant accès à un débit descendant supérieur à 30 Mb/s. Ils n'étaient que 2,5 millions un an plus tôt, ce qui représente donc un rythme de progression annuel de 56 % ! La part des abonnés en très haut débit reste relativement modeste mais progresse donc très vite.

En termes de déploiements, on comptait à la même date un total de 14,2 millions de logements éligibles à une offre très haut débit. Ce chiffre enregistre lui aussi une progression importante sur les douze mois précédents (+ 21 %), ce qui témoigne des efforts fournis par les opérateurs pour développer leurs infrastructures de réseau de nouvelle génération.

Dans le détail, les réalités du très haut débit sont contrastées selon que l'on s'intéresse à la fibre optique, au câble coaxial ou à la technologie VDSL2. Toutes ces technologies progressent, mais pas à la même vitesse.

Fibre optique FttH : le 100 % fibre se fait encore désirer

La fibre optique raccordée jusqu'au domicile de l'abonné (FttH) constitue la technologie officiellement privilégiée par le plan « France Très Haut Débit » pour raccorder au moins 80 % de foyers à l'Internet à grande vitesse d'ici 2022. La progression du nombre d'abonnés FttH est effectivement impressionnante : on compte désormais dans le pays près de 1,26 million d'abonnés FttH, soit une augmentation de 57 % en douze mois. Le déploiement sur le territoire se poursuit lui aussi à bon rythme : 5,016 millions de foyers sont aujourd'hui officiellement éligibles à cette technologie, en hausse de 6 % sur un trimestre et 38 % sur un an.

Autrefois chasse gardée des grands centres urbains, la fibre optique se développe progressivement plus loin et est désormais accessible à 1,8 million de foyers situés en-dehors des « zones très denses ». Les zones vraiment rurales, pour autant, ne voient que peu de changements : les réseaux d'initiative publique (RIP), qui doivent financer le fibrage des campagnes françaises les moins rentables à la place des opérateurs privés, n'ont rendu pour l'heure que 734 000 foyers éligibles. Ce chiffre reste assez peu élevé vu l'ampleur de la tâche. Les difficultés soulignées par de nombreuses intercommunalités concernant les retards de subventions de l'État ne devraient pas arranger les choses dans un avenir proche.

Malgré les progrès réalisés, la fibre optique continue donc pour l'instant à ne concerner qu'une minorité de foyers, et ne représente qu'un tiers des abonnés très haut débit, à niveau égal avec les abonnés au câble coaxial ou en VDSL2.

Le câble coaxial se stabilise

C'est par l'intermédiaire du câble coaxial que la majorité des foyers français est éligible au très haut débit. On comptabilisait au 30 septembre 2015 un total de 8,9 millions de lignes éligibles, dont une majorité (6,9 millions) pour un débit descendant qui dépasse 100 Mb/s. Le nombre d'abonnés à un débit supérieur à 100 Mb/s atteint 1,135 million de personnes et progresse de 33 % sur les douze mois. Si cette hausse peut sembler importante, c'est pourtant la moins forte des technologies très haut débit.

Le déploiement en câble coaxial n'a que peu évolué d'une année sur l'autre (+ 4 %). On note toutefois une mise à jour rapide du réseau existant pour accueillir des débits de plus en plus élevés. Les lignes supportant un débit supérieur à 100 Mb/s progressent en nombre de 18 %, quand les moins performantes diminuent de 26 %.

Le VDSL2 : en passe de devenir la fibre optique du pauvre ?

En attendant l'arrivée hypothétique de la fibre optique, les foyers situés dans les zones les moins denses et les plus rurales pourraient devoir se contenter longtemps du débit intermédiaire fourni par le VDSL2 (entre 30 et 100 Mb/s). 1,5 million de logements sont abonnés en VDSL2 au 30 septembre 2015, soit une augmentation spectaculaire de 77 % en seulement un an.

Cette progression, la plus forte du secteur, se retrouve au niveau des déploiements. Le réseau cuivré s'adapte à grande vitesse pour supporter cette nouvelle norme plus performante que l'ADSL traditionnel. 5,2 millions de foyers peuvent aujourd'hui bénéficier de cette montée en gamme, contre seulement 2,8 millions un an auparavant (+ 82 %).