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La data explose au détriment des communications voix

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Comment évolue la facture moyenne liée à un smartphone ou à une box Internet, et pourquoi ? Les éléments communiqués par les grands opérateurs font apparaître le déclin de certains usages, dont notamment les communications voix, au profit d'une consommation toujours plus gourmande de data mobile.

D'après le dernier observatoire des marchés de communications électroniques de l'ARCEP, les Français apprécient l'accès à Internet en haut ou très haut débit sur support mobile, et n'hésitent plus à accumuler Mo ou Go tous les mois au risque de payer un peu plus cher !

L'érosion des revenus des opérateurs se ralentit progressivement

Bonne nouvelle pour Orange, Free, Numericable-SFR ou Bouygues Telecom : après un début d'année calamiteux, le troisième trimestre 2015 marque un redressement de leurs revenus tirés des services de communications électroniques (fixe et mobile confondus). Le montant total s'établit en effet selon l'ARCEP à 8,18 milliards d'euros, contre 8,16 milliards au second trimestre. Cette évolution positive de 0,23 % reste toutefois insuffisante pour effacer la diminution enregistrée depuis le troisième trimestre de l'année précédente. Les revenus des communications électroniques s'élevaient alors à 8,37 milliards d'euros. Ils affichent donc une baisse de 2,24 % au T3 2015 par rapport au T3 2014.

En prenant en compte les « revenus annexes » des opérateurs, c'est-à-dire issus de leurs activités non liées aux communications électroniques, le comparatif annuel s'améliore un peu. Avec 9,005 milliards d'euros au troisième trimestre 2015, le résultat n'est inférieur que de 1,6 % aux 9,152 milliards de la période équivalente en 2014.

Mobile : la data fait grimper la facture moyenne

Les Français utilisent de plus en plus leur téléphone mobile pour aller sur Internet, suivre l'actualité, envoyer des mails ou regarder des vidéos plutôt que pour… téléphoner. Tel semble du moins l'enseignement à tirer des chiffres communiqués par l'ARCEP. Après plusieurs années de croissance continue, le trafic « voix » sur mobile marque le pas. Il atteint 37 milliards de minutes au troisième trimestre 2015, soit un niveau globalement inchangé depuis la fin de l'année 2013 voire même en léger repli par rapport au T2 2015.

Cette évolution pourrait laisser supposer une diminution de la facture par utilisateur, mais il en va tout autrement en raison de l'engouement croissant pour l'Internet mobile haut et très haut débit. La facture mensuelle voix et données s'établit en moyenne à 16,8 € au troisième trimestre 2015, soit 0,20 € de plus qu'au trimestre précédent et 0,60 € de plus qu'au début de l'année. Le coût d'un abonnement mobile grimpe donc de façon très nette. Cette tendance doit cependant être relativisée puisqu'elle fait suite à de longues années de baisse. Pour rappel, la facture moyenne par abonné avait franchi le seuil des 27 € mensuels à la fin 2010 ! Depuis, l'arrivée de Free et la guerre des prix entre opérateurs ont eu un impact très favorable pour les clients.

Téléphonie fixe : le déclin se confirme

À l'inverse de leur téléphone mobile, les utilisateurs paient de moins en moins cher pour leur box Internet. La facture moyenne par ligne fixe s'établit à 32,1 € par mois au 30 septembre 2015, soit une diminution de 0,30 € par rapport au trimestre précédent.

En remontant plus loin dans le passé, il est facile de constater les progrès réalisés en seulement quelques années pour le pouvoir d'achat des Français : au début de l'année 2010, leur ligne fixe leur coûtait encore pas moins de 38 € ! La tendance, là aussi, est probablement à mettre sur le compte d'une concurrence accrue entre opérateurs, lesquels multiplient les offres promotionnelles en lien avec le déploiement progressif de la fibre optique et du très haut débit.

Aucune surprise concernant le téléphone fixe traditionnel ou VoIP : le volume des communications continue à chuter de façon irrémédiable, et ne s'élève plus qu'à 19,154 milliards de minutes pour le troisième trimestre 2015, contre environ 24 milliards au premier trimestre 2015.

Une progression constante du haut et très haut débit

L'ARCEP constate une diffusion de plus en plus rapide des technologies haut et très haut débit dans la population, à la fois en ce qui concerne la téléphonie mobile et l'abonnement Internet fixe. Du côté de l'Internet mobile, tout d'abord, les cartes SIM permettant d'utiliser la technologie 4G ont tendance à se multiplier très vite. À la fin du troisième trimestre 2015, elles rassemblaient déjà 18,5 millions d'utilisateurs, soit 26 % du parc total (hors cartes MtoM) et un gain de 2,8 millions d'utilisateurs en seulement trois mois.

Dans le même temps, la technologie 3G continue néanmoins de progresser pour tous ceux qui n'y avaient pas encore accès. Avec 46,7 millions de cartes SIM recensées, la 3G représente désormais 65 % du parc contre 64 % au second trimestre. Au total, 91 % des cartes SIM actuellement en circulation permettent donc un accès haut ou très haut débit à l'Internet mobile.

Concernant les abonnements Internet fixe, 26,6 millions de foyers ont aujourd'hui accès au moins à l'ADSL, soit une progression de 300 000 foyers supplémentaires par rapport au second trimestre 2015. Dans le détail, c'est surtout la croissance du très haut débit (fibre optique, câble coaxial, VDSL2…) qui tire le marché vers le haut. 3,9 millions d'utilisateurs bénéficient d'un débit supérieur ou égal à 30 Mb/s au 30 septembre 2015, soit 14,66 % du total. À titre de comparaison, ces abonnés très haut débit ne représentaient encore que 9,73 % de l'ensemble des abonnés au troisième trimestre 2014.

Rien ne semble arrêter la croissance des cartes MtoM

Principalement utilisées pour communiquer avec des objets connectés ou intelligents, les cartes SIM MtoM (ou « machine to machine ») restent un secteur en pleine expansion. Au point que l'ARCEP, suivant en cela la demande des opérateurs, choisit désormais de dissocier systématiquement ce secteur dans ses états statistiques.

Au 30 septembre 2015, le nombre de cartes MtoM en circulation atteint officiellement le seuil symbolique des 10 millions d'unités, soit une augmentation de 26,58 % en comparaison du troisième trimestre 2014. Avec 860 000 cartes supplémentaires rien que pour le troisième trimestre, le rythme d'accroissement est par ailleurs deux fois plus élevé qu'au cours du premier semestre, ce qui indique très clairement que le phénomène continue à prendre de l'ampleur.